REIGN OVER OBSCURITY Time distortion [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 38.52 Style : Metal progressif |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 07 juillet 2015 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
La distorsion du temps : voilà un titre qui ne fait pas mentir le style du groupe qui le porte… On peut en effet à la première écoute être rebuté par le côté metal prog déstructuré et un peu « foufou », à la manière d’Andromeda par exemple (le groupe suédois) ou encore Pain of Salvation dans leurs premiers albums. Ne restez surtout pas sur cette première opinion, elle est fausse ! Cet album se dévoile au fil des écoutes et révèle être un formidable puits d’inspiration musicale et de talent de composition… Ce qui transpire à travers l’évolution des chansons, ce sont les influences plus que certaines des guitaristes, Roo Chapus le compositeur et Timo Aula. Les rythmiques saccadées puisent leur force dans le meilleur Annihilator, voire les premiers Megadeth et Metallica, les mélodies de chants pourraient se trouver dans les mêmes albums de ces trois groupes, basse et batterie ne sont pas en reste car elles suivent sans souci les riffs, les chorus et les doubles harmonies, des mélodistes, entre prog. et heavy-thrash, le tout soutenu par une production impeccable, puissante et très claire… En cours d’enregistrement, un changement de chanteur s’est opéré et je pense que Elias Parviainen, aussi motivé fut-il, n’a pas eu beaucoup de temps pour s’imprégner des morceaux et du style à donner aux diverses ambiances. Les premiers morceaux sont difficiles à passer vocalement, « Hollow Moon » et « Cryptology », sans vraiment de mélodie, un côté rauque et cru étrange, ne mettant pas en valeur les multiples aspects de son timbre… Fort heureusement, les mélodies s’affirment en cours de route, à partir de « Dreadful March », on sent un meilleure cohésion avec les instruments et le chanteur semble bien plus à l’aise, n’hésitant pas à doubler sa voix et la moduler, jusqu’à nous faire découvrir un growl très puissant et guttural à certains moments…A noter la très belle ballade de fin « Growling Palace » et son refrain enchanteur qui accroche l’oreille sans attendre… La voix d’Elias prend là toute sa dimension multi-facettes… Un très bon premier album pour ces finlandais gorgés de metal, de rock, de prog, de technique mais aussi de finesse, un savant mélange qui fait que ce groupe est à suivre de très près, il pourrait devenir important, dans le monde pourtant engorgé du metal progressif… Mais ses petites différences seront peut-être ses meilleurs atouts pour se démarquer de la masse… C’est tout ce qu’on leur souhaite, car ils ont tout pour faire, il faut juste une grosse envie d’y croire, et de la chance aussi…. Moi, j’y crois ! |
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