SOLSTAFIR Masterpiece of bitterness [ 2005 ] |
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Durée : 60.10 Style : metal doom émotionel |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 06 décembre 2005 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
ha qu’il est bon le travail de chroniqueur « amateur », c’est toujours un plaisir de découvrir dans sa boite aux lettres cette petite enveloppe fraîchement envoyée, et d’avoir la surprise d’y découvrir quelques joyaux ! Cette fois-ci, j’ai vraiment eu beaucoup de chance ! Car j’ai eu l’honneur de pouvoir écouter le deuxième album des Islandais de Solstafir groupe qui tourne depuis pas mal d’années maintenant et dont je l’avoue je n’avais jamais entendu parler jusque là, heureusement j’ai pu réparer la chose !!! En effet rarement dans ma « carrière » d’amateur de musique électrique, je n’ai ressenti autant d’émotion brute, et d’une rare mélancolie. Les mélodies sont, il est vrai, assez complexes et d’un niveau technique de très bon niveau, en particulier pour les guitares qui, si elles ne sont jamais démonstratives, n’en restent pas moins d’une intensité dramatique époustouflante. Sachant appuyer la où ça fait mal, elles ne vous laisseront aucun répit ! Mention très spéciale au chant qui grâce à la justesse de ses interventions et ses déclamations maladives, vous plonge dans un univers emprunt de violence et de sérénité un peu à l’image de cette superbe île perdue au milieu de nulle part qu’est l’Islande ! Tout ici est question de contraste, de sensation extrême, il est certain que l’écoute d’un tel disque reste particulièrement éprouvante pour l’esprit. Qui a déjà souffert dans son existence, comprendra le sens de ma phrase, il vous sera demandé un minimum d’envie et un maximum de passion pour adhérer complètement au message profondément lugubre qui vous est proposé. Ceux qui connaissent par cœur les tous premiers Anathema ne seront pas déçus car il existe de petites similitudes, très légères certes mais bien présentes notamment sur le titre « Ghosts of light », énorme condensé de rage contenu et sans détour … Pourtant malgré tous ces compliments et superlatifs, je ne peux m’empêcher de regretter que la production ne soit pas à la hauteur d’un tel disque ! Comme dans beaucoup de cas, c’est la densité du son qui pêche un peu et donne un coté brouillon et vieillot, chose relativement étrange puisque le mix a été réalisé au finnvox studio un des meilleurs endroits pour ce genre de travail …. Peut-etre est ce le souhait du groupe ? Bref le coté artistique lui se fiche pas mal de ses considérations purement techniques, certes importantes mais pas essentielles, rêvons plutôt aux superbes étendues glacées et sauvages que dessine pour nous Solstafir ! et rappelons-nous que nous ne sommes rien comparés à l’immensité de l’univers… Amen |
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