CHRONIQUES ALBUMS

Empruntant en 2012 leur nom à la chanson DEMON EYE de Deep Purple, le quatuor américain poursuit sa route en nous livrant en 2015 un deuxième album du nom de Tempora Infernalia, inscrit dans le métal old school. A la fois groovy et occulte, c'est sans s'y méprendre que l'on devine les principales influences du groupe : Black Sabbath, Deep Purple et Iron Maiden pour n'en citer que trois.

Comme son successeur « Leave The Light », Tempora Infernalia, nous (r)envoie tout droit vers les années 70's, notamment grâce au chant constant, tremblant et nasillard d'Erik Sugg, que nous ne tardons pas à découvrir dès le premier titre « End Of Days », qui ouvre le bal avec des riffs old school qui posent le décor.
Très vintages, les breaks avec le chant servent à l'instru à redynamiser l'ensemble, évitant ainsi la linéarité pendant quarante minutes.

De façon générale, l'album reste tout du long jovial par les guitares psychédéliques et les pointes de blues et de doom que nous retrouvons, ce qui rappelle clairement les débuts du métal.
Si je devais faire un choix parmi les dix titres figurant sur Tempora Infernalia, ce serait « I 'll Be Creeping » ou « In the World, Not Of It » ou encore « Black Winds », car ils sont, selon moi, le mix parfait entre tous les éléments cités, et sont pour ma part les compositions les plus importantes.

A travers cet album, DEMON EYE, parvient à rendre hommage aux Grands du genre tout en faisant preuve de personnalité, sans pour autant nous présenter un copier/coller. Chaque morceaux est entraînant et efficace et si comme moi vous avez tendance à aimer les vieilleries du rock'n'roll, voici une nouveauté qui pourrait vous faire de l'effet !