NEAL SCHON
Vortex [ 2015 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 96.02
Style : Rock mélodique instrumental
  Infos :
  Contact label : http://www.mascotlabelgroup.com
  Contact groupe : http://www.schonmusic.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 30 juin 2015 , réalisée par Ivan.Jack
   
On connaît Neal Schon pour être un grand guitariste et surtout le fer de lance du mythique Journey, depuis le milieu des années 70 jusqu’à nos jours, le dernier album en date Eclipse étant encore et toujours un sommet de mélodies et de talent musical indéniable… Le fougueux sexagénaire nous sort son septième album solo, « Vortex », toujours aussi créatif et expérimental…

Deux ans après l’excellentissime « So U », transcendé par son ami et compère de Journey Deen Castronovo à la batterie et Marco Mendoza à la basse, tous les trois s’étant échangé le micro pour un superbe album bien rock et heavy, le six-cordistes nous revient cette fois avec un double album totalement instrumental, rejoint pour l’occasion par l’ex-batteur de Journey Steve Smith et le claviériste Jan Hammer…

Etant en général réticent aux albums sans chant en général, j’ai fait fi de mes préjugés et ai poussé l’aventure jusqu’au bout car j’adore son jeu et le son qu’il dégage… J’ai eu grandement raison, cet album est excellent, chaque chanson est un monde à part, un voyage, une tendance hispanique soutenant le premier disque ("El matador"), un peu comme Santana en nettement plus varié, des sonorités de claviers discrètes mais indispensables aux ambiances ainsi créées…

Parfois une césure dans ce déversoir de notes, « Eternal Love » et son piano suspendu et enchanteur, ou encore le très U2 « Irish Cream », certainement un clin d’œil au groupe de Bono, en encore ce très lent shuffle et groovy « Lady M ».. Le guitariste (et bassiste sur cet album) s’en donne à cœur joie et se lâche totalement par moments, au risque d’être un peu longuet (« Tortured Souls », « Twilight/Spellbound »), mais l’inspiration et surtout ce truc dansant omniprésent indissociable du bonhomme comme ce « Cuban Fly Zone » endiablé et le plus ou moins expérimental « Miles Beyond » (hommage à Miles Davis et ses essais électriques des années 80…), habille admirablement les compositions, munies de tant de surprises.. Quelle longévité dans l’excellence, quel talent de dingue, ce Neal, impressionnant…

Le deuxième disque est plus roots, plus rock et bluesy… Certains morceaux auraient pu être sur un album de Journey, comme ce « Schon and Hammer Now » très enjoué et commercial à souhait, on retrouve les petits clins d’œil à des artistes renommés comme dans « NS Vortex » où la façon de jouer les cordes de guitare font de suite penser au Summer Song de Satriani… Plaisant tout ça… Sur ce même morceau, on assiste aussi à un petit duel guitare/clavier assez vintage mais qui rentre bien dans le cadre de l’album..

A l’instar de Steve Vai, Steve Lukather ou encore Jan Cyrka, Neal fait chanter sa guitare, il la fait rire, il la fait pleurer, bref, il la fait vivre comme la voix d’un chanteur écorché vif, avec une sincérité qu’on aimerait bien percevoir chez beaucoup de guitaristes actuels, ayant le talent technique mais pas le talent de ces types qui nous font vibrer avec juste six cordes, 2 micros et un ampli… Chapeau, Mr Schon, vous nous avez encore tous donné une bonne leçon de musicalité… Et... euh, si j’osais... euh, à quand un prochain album de Journey ???








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