CAIN'S OFFERING
Stormcrow [ 2015 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 57.34
Style : Heavy-speed metal symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : https://www.facebook.com/cainsoffering
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 24 juin 2015 , réalisée par Ivan.Jack
   
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on sait à la première note d’où viennent les musiciens de ce groupe, même sans connaître le nom ni même le 1er album sorti en 2009… Du metal symphonique, oui. Du speed metal mélodique, oui. Un petit côté Helloween de la fin des années 80 – début 90, oui, une production « in-your-face » et sans dynamique, tout dans la puissance sonore, des chœurs à outrance et des soli guitares/claviers alternés… On pense inévitablement à Stratovarius et Sonata Arctica.

Normal, Timo Kotipelto est le chanteur, Jens Johansonn le claviériste et Janni Liimatainen le guitariste et compositeur. Pour la session rythmique, on trouve une bonne recrue avec Jonas Kuhlberg et le puissant Jani Hurula à la batterie déjà présent pour le 1er album du groupe.

Que dire, si ce n’est que c’est presque parfait tant c’est surproduit, compressé et léché aux petits oignons. Tous les ingrédients qui ont fait l’excellence des deux groupes du guitariste et du chanteur sont présents et dont on reconnait irrémédiablement les caractéristiques. (Strato pour « Stormcrow », “I will build you a rome », « Rising sun », Sonata pour « A night to forget », « Constellation of tears »…)

Nous avons même droit à un clin d’oeil à la grandiloquence de Nightwish avec « Antemortem », dans le riff principal, la mélodie vocale du refrain et l’opulence des orchestrations. Bien vu, est-ce un hommage, une parodie ou juste une influence qui ressort ? En tout cas, c’est très bien fait.

Plus loin et un peu moins drôle, nous avons droit à une copie conforme du début de la BO de Pirates des Caraïbes sur « I am legion », morceau instrumental étonnant presque progressif dans l’esprit. On peut tout-à-fait être fan des compositions et du style de Hans Zimmer, je le suis également, mais de là à pomper presque notes pour notes et rythmiques après rythmiques un thème ultra connu, c’est limite…. Mais bon, c’est tellement bien fait que ça passe tout seul….

On reconnait également de suite le style et le son de claviers lead de Jens et on se prend en pleine face à chaque refrain un mur de chœurs, pompeux à souhait, que ne renieraient pas Luca Turilli et sa bande rhapsodienne… Janni n’est pas démonstratif pour un sou et préfère les rythmiques efficaces et inspirées, les envolées vocales et orchestrales plutôt que de masturber son manche à grands coups de shred et de millions de notes à la seconde sans queue ni tête…. C’est si rare que ça mérite d’être déclamé et honoré.

Une petite power-ballad très mélodieuse « Too tired to run » nous montre (mais personne n’en doute plus) une fois de plus que Timo est un grand chanteur, l’un des meilleurs actuellement, et peut vraiment poser sa voix dans l’émotion, nous faisant frissonner autant que dans la force et les notes aigues sans être pénible comme beaucoup de gueulards sans talent véritable… Pour l’avoir vu plusieurs fois en live, ce chanteur est extraordinaire, impérial…

L’album se termine très vite par un mid-tempo « On the shore » un peu kitsch, gentillet, presque « Scorpionesque » mélodiquement (mais ça fait partie du style des 2 groupes de nos trois compères, dont tout est pardonné…)

A peine moins surprenant et novateur que leur premier album « Gathering the faithfull », Cain’s Offering emboîte le pas du renouveau de Statovarius qui est revenu de ses cendres sur ses derniers albums, nous donne des frissons en pensant à ce qu’aurait pu continuer d’être Sonata Arctica si Janni était resté dans le groupe et prouve qu’on peut encore faire de très bons albums dans un style sclérosé, avec du talent et de l’inspiration, chose que leur ex-compère et ex-bon compositeur Timo Tolkki ne sait plus faire, malgré la répétition de ses différents projets plus banals les uns que les autres, pourtant agrémentés d’invités prestigieux… Du bon metal, du très bon metal ce Stormcrow !







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE