PHYSIOLOGY OF DARKNESS The Dark Lake [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 50.40 Style : Black metal |
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Chronique : 17 juin 2015 , réalisée par blacklakenidstang | ||||
Les mois ne se comptent plus pour déterminer depuis quand j’écris pour Pavillon666 : je peux dès lors dresser des statistiques et tirer des conclusions sur mes chroniques. Parmi tous les groupes que j’ai choisi de chroniquer « à l’aveugle » - par là j’entends ne pas connaître le groupe et sa composition mais avoir tout de même écouté quelques morceaux -, je me rends compte que la proportion de one-man bands (ou presque) est assez généreuse. J’ai d’abord pensé à un hasard mais, ces formations étant relativement rares dans le metal, j’en déduis finalement que j’ai une attirance inexorable pour ces dernières. Pour quelle raison ? La seule me paraissant un brin logique est celle de l’aboutissement d’une créativité pensée dans ses moindres détails. Si un groupe composé de plusieurs membres a l’avantage de pouvoir créer une véritable synergie et de marier des idées et influences diverses, il se heurte sans cesse à des compromis et contrariétés personnelles. Un one-man band a, a contrario, cette possibilité remarquable d’atteindre chaque objectif préétabli sans aucune contrainte (en matière de composition du moins). Tout l’album The Dark Lake étant composé, joué et écrit par Baltack, je considère dès lors que dans sa conception même, Physiology of Darkness est un one-man band. Cette introduction générale, vous l’aurez compris, se prête donc tout à fait au cas de Physiology of Darkness. The Dark Lake est ainsi un album d’atmospheric black où de sombres ambiances dansent mélancoliquement, où des ombres s’emmêlent doucement sous les mélodies ténébreuses de chacun de ses morceaux. Inspirée de la légende savoyarde du Sorcier de Myans, la musique de Physiology of Darkness semble en effet matérialiser durant une petite heure sorcellerie et vénération obscure. Après une introduction réussie, "Under the Nightscape" démontre la qualité musicale du groupe. Chaque mélodie est en effet bien pensée et captivante et souligne dès lors la maturité atteinte dans ce second album. "Ignis Fatuus", "Sacrifice in Moonlight", "Oremus Sepulcral"… chacun des morceaux suivants détient une capacité de fascination absolument primordiale pour un album qui s’inspire de rites magiques. La seule ombre à l’admirable tableau peint par The Dark Lake reste celui d’une qualité sonore qui aurait gagnée à être améliorée, malgré un mastering pourtant réalisé au Woodshed Studio (Secrets of the Moon, Thulcandra…), en espérant que le prochain album soit tout aussi inspiré et parfait par Baltack. |
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