SIDEBURN Evil or divine [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 44.56 Style : Doom/stoner |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 13 juin 2015 , réalisée par Fred.Photography | ||||
Line up : Dimitri Keiski : Chant / Guitares Fredrik Haake : Batterie Martin Karlsson : Basse / Claviers Morgan Zocek : Guitares A ne pas confondre avec leurs homonymes suisses, pratiquant un hard rock plus classique dans la veine d’AC/DC, c’est à une véritable épopée rétro chargée de sonorités « sabbathienne » et "doomesque" que nous invitent les suédois de Sideburn pour leur cinquième album, intitulé Evil or divine, vacillant à nouveau entre rythmique heavy et stoner groovy tout au long de ses 7 titres. Nombre de morceaux limité mais d’une durée conséquente, variant 4 et 8 minutes tout en sachant garder une incroyable efficacité. Si le genre pourrait laisser supposer un album à l’abord monolithique et dense, Evil or divine se révèle extrêmement riche et varié. Masters and slaves comme morceau d’ouverture attaque dans le vif du sujet par sa ligne mélodique imparable et ses riffs inspirés. La typographie utilisée pour le nom du groupe ne trompe pas, ce sont bien les années 70 qu’explore Sideburn et les références sont nombreuses, led zeppelin sur « when darkness calls », black sabbath sur « the day the sun dies » ou Deep purple sur « sea of sins » entre autres. Le chant habité et puissant de Dimitri Keiski impose le respect par sa maîtrise et ses variations, voix qui n’est pas sans rappeler celle de leur compatriote Janne Christoffersson de Grand Magus. Ces derniers ont d’ailleurs sorti un album nommé Monument et l’avant-dernier album de Sideburn, IV Monument, curieuse coïncidence ! Le chanteur peut se faire plus subtil sur des morceaux plus posés avec un timbre faisant penser aux balades d’un Zakk Wylde. Il remplace le précédent chanteur du combo, Jani Kataja, avec brio. La guitare n’est pas en reste et les suédois démontrent un véritable talent pour sortir des riffs accrocheurs. Ce ne sont pas les nombreuses qualités qui font défaut à cet album de Sideburn, mais c'est qu’il produise une musique qui a pris beaucoup d’importance en 5 ou 6 ans et qui commence à saturer tellement on ne compte plus les bons groupes qui pratiquent ce mélange heavy sauce stoner, et il devient de plus en plus difficile pour eux de sortir du lot. S’il y en a comme Kadavar qui s’en sort bien, ou In Solitude, splitté il y a peu, on peut aussi rajouter les plus confidentiels Thalamus, Ashes of Iron ou Jess and the ancient ones, entre autres, qui mériteraient largement que l’on jette une oreille à leurs productions et Evil or Divine de sideburn fait partie de ceux-là. Tracklist : 01. Masters And Slaves 02. Sea Of Sins 03. When Darkness Calls 04. The Seer (angel Of Death) 05. The Day The Sun Died 06. Evil Ways 07. Presence |
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