GYZE
Black bride [ 2015 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 61.00
Style : Death mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.coronerrecords.net/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/gyzejp?fref=ts https://myspace.com/gyze5
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 03 juin 2015 , réalisée par lisa
   
La Suède reste et demeure le berceau du death mélodique, mais certains groupes originaires d'autres contrées s'y sont essayés, comme au pays du soleil levant. C'est donc de là que vient le groupe Gyze, plus précisément de Sapporo. Deux ans après Fascinating Violence, le trio composé de Ryoji (guitares, claviers et chant), de Shuji (batterie) et d'Aruta (basse et chants) sortira son deuxième album Black Bride le 9 juin prochain via Coroner Records.

Gyze se présente comme groupe officiant dans le death mélodique, mais dès le premier morceau de l'album, également intitulé « Black Bride », on ferait plus facilement le rapprochement avec le power mélodique de par la grande rapidité d'exécution, le rythme galopant ainsi que la présence des claviers, ayant parfois la part belle lors des bridges de « In Grief » et de « Insane Brain » par exemple. Certains passages côtoient même l'epic metal au niveau du rythme et des riffs, comme dans « Black Shadow » et « Twilight ». Malheureusement, la production ne met pas en valeur cette musique qui – normalement – se veut précise. Au contraire, les soli sont trop souvent approximatifs, les lignes de guitare se superposent sans aucune véritable logique, et les instruments étouffent parfois la voix de Ryoji … Quoique cela vaut peut-être mieux, car le chant criard est tellement forcé que l'on reste finalement de marbre. Malgré le tsunami d'accords qui nous arrivent en pleine face comme une déferlante, à presque aucun moment l'envie de remuer la tête ne s'empare de nous, si ce n'est peut-être lors des quelques rares riffs énergiques de « Honesty » et « Surface Tears ». Le résultat en devient donc redondant et l'on finit par décrocher assez vite, la faute à un manque de variété certain. Quelques passages retiennent cependant notre attention, tels que l'introduction électro aux claviers de « Winter Breath », ou bien encore celles plus douces, voire mélancoliques de « Insane Brain » et de « Julius », laissant présupposer une balade avant que les instruments électriques ne reviennent à la charge … Vu le foutoir qu'est le mixage, il aurait été préférable d'en rester là … On ne sera d'ailleurs pas étonné de savoir qu'Ettore Rigotti a pris en charge la production de l'album, le dernier Disarmonia Mundi présentant également ce péché capital. Le seul morceau instrumental acoustique « Asuhenohikari » a au moins ce mérite de nous laisser un moment de répit.

Difficile donc d'émettre un jugement sur ce Black Bride à cause d'un mixage qui ne met aucunement en valeur les compositions du groupe, et l'on reste complètement de glace à l'écoute de ce chant excessivement criard ne délivrant aucune émotion.







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