DAWN RIDER Fate is Calling (Pt 1) [ 2005 ] |
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Durée : 54.47 Style : Metal Epique |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 04 décembre 2005 , réalisée par SAVINI | ||||
Il y avait Avantasia (1 et 2), il y aura désormais également DawnRider (qui aura aussi peut-être, si tout se passe bien, une suite puisque l’album s’intitule Fate is Calling Part 1). Au projet épique all star de Tobias fait donc écho aujourd’hui le projet all star de Tarek Maghary (Majestic) et si ce dernier s’entoure logiquement des membres de son propre groupe il a surtout réussi « l’exploit » de rassembler quelques gloires, et non des moindres, de ce que l’on pourrait appeler le metal épique old school. Ce concept album basé sur « l’éternelle lutte du bien contre le mal » (oui, les lyrics sont presque aussi originaux et pertinents que la pochette) permet donc au nostalgique que je suis de re-écouter avec une joie non dissimulée Ross The Boss (ex-ManOwaR, The Brain Surgeons), James Rivera (Helstar), Bryan « Hellroadie » Patrick et Mark Shelton (Manilla Road, groupe ô combien culte et chaudement recommandé à tous les amateurs du genre), Rob Rock ou encore, euh, Juergen « Eumel » Aumann (Final Breath) qui, ayant vu de la lumière, a dû entrer pour demander son chemin (pour un liste exhaustive voir le site du groupe). Toutefois, la comparaison avec Avantasia, inévitable, trouve rapidement ses limites car ce projet a une orientation nettement plus old school que celle du chanteur d’Edguy (ne serait-ce qu’au niveau du son très brut et raw qui pourra déplaire à certains mais qui est à mes rustres oreilles la plus belle des musiques). Cet album, très porté sur les grattes et les solis, possède des qualités indéniables. Outre sa haute valeur nostalgique, l’album a également le mérite de reposer plus sur les compos, les chants virils (voir Rivera sur Gift of Dawn) et les grattes (Awaiting the Night) que sur les orchestrations, ce que je ne peux que saluer. D’un autre côté, la volonté de marier old school et new school n’est pas toujours super réussie. Que ce soit les –heureusement rares- petites apparitions de chant féminin à la Nightwish (Fate is Calling) ou les interludes piano-bateau (The Final Trial où comment plomber un pur solo en mettant juste après du piano parceque ça fait genre), beaucoup de petites choses viennent peu à peu réduire le sourire qui s’était insidieusement dessiné sur mon visage. D’une manière générale, l’album est, en plus d’être long, assez difficile d’accès et pourra facilement paraître quelque peu décousu (comprendre par là que ça part un peu dans tous les sens sans qu’il n’y ait de réelle ligne artistique directrice). C’est donc avant tout un album pour un public éclairé mais averti. Mon jugement, forcément contestable, peut paraître sévère mais il faut bien comprendre que j’en attendais mieux, nettement mieux. |
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