MESSALINE Illusions barbares [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 51.00 Style : Hard rock/heavy metal |
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Chronique : 22 mai 2015 , réalisée par lisa | ||||
J'avoue ne jamais avoir entendu parler de Messaline avant d'écouter leur quatrième album, Illusions Barbares. Le groupe est pourtant à l'affiche du Ragnard Rock, festival auquel je prévois d'assister. Mais ne nous écartons pas trop du sujet et revenons-en à nos moutons. Messaline a été formé en 2003 à Bourg-en-Bresse par trois ex-Absurd. Seuls le chanteur Éric « Chattos » Martelat et le guitariste Mickaël « Mick » Colignon sont encore de la partie, rejoints en 2011 par Jaime Gonzalez à la basse et Jonathan « John » Bailly à la batterie. La pochette de l'album (réalisée par Steph Veyret) peut paraître trompeuse, le templier annonçant une musique épique. Alors oui, c'est un aspect qui fait partie de l'univers du groupe, comme lors du solo du morceau « Les Crayons du Soleil », mais cela est bien plus frappant dans « Funambule », avec ses riffs et son rythme galopants. Ah oui je ne vous l'avais pas précisé, en effet, les paroles sont en français … Alors je vous entends déjà d'ici, « le français, ce n'est pas une langue pour le metal ». Certes, il faut reconnaître que ce n'est pas la langue la plus adaptée pour un genre musical qui se veut agressif. Malgré cela, le hard rock/heavy metal de Messaline n'en demeure pas moins efficace. Le chant en français est pleinement assumé, mettant l'accent sur un des atouts de l'album, à savoir des textes intelligents, voire poétiques, ou au contraire non dénués d'humour. On pourrait très facilement faire le rapprochement avec le groupe Ange. On ne sera donc point étonné qu'une collaboration se réitère sur ces Illusions Barbares (Christian Décamps avait déjà posé sa plume sur le morceau « Les Cailles au fenouil » sur le premier album du groupe paru en 2006, Guerres Pudiques). Chaque solo de cet album est maîtrisé, mais c'est assurément celui du guitariste « angélique » Hassan Hajdi sur « Fouille de Sarcophage » qui sera le plus mémorable. La cerise sur le gâteau sera la messe noire récitée par Christian Décamps de sa voix « satanico-angélique » en conclusion de « Instinct Animal ». Les quelques passages acoustiques donnent comme un vent de fraîcheur à ce nouvel album. La ballade rock « Mehlinn-Hâ » (premier single extrait de l'album), explosant au deuxième refrain sur une rythmique heavy, en est un parfait exemple, et s'avère – à mon humble avis – être le morceau à retenir. Il faut dire que le refrain étant répété plusieurs fois d'affilée, on assimile très facilement les paroles. Ce qui m'amène à parler du principal défaut de cet album, ses morceaux semblant souvent s'éterniser, essentiellement à cause de ces refrains très redondants. De ce fait, passé le neuvième morceau « Funambule », on peut avoir tendance à décrocher et l'album se révèle être difficile à écouter d'une traite. Sans doute aurait-il fallu aller droit au but, être plus « rentre-dedans » et raccourcir les morceaux en supprimant ces refrains de trop. Messaline crée la surprise, brisant les idées reçues que l'on peut avoir sur le hard rock et le heavy metal français. Le groupe attise la flamme de ce heavy traditionnel, tout en y apposant sa marque grâce à des textes et une énergie qui ne peuvent laisser indifférents. |
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