SLEEPING WITH SIRENS Madness [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 41.00 Style : Pop hardcore |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 29 avril 2015 , réalisée par sarvgot | ||||
S’il n’est pas encore un nom connu de ce côté ci de l’atlantique, SLEEPING WITH SIRENS l’est plutôt de l’autre côté de l’océan. Leur dernier album FEEL (2013) s’était classé troisième du top US. Pas mal. MADNESS est le quatrième album (en 5ans !!) de ce groupe originaire de la Floride. Un album teinté d’un changement pour le groupe, puisqu’il marque l’arrivée d’un nouveau gratteux (NICK MARTIN) et d’une nouvelle maison de disque : Epitaph. Un éditeur davantage spécialisé Metal – Punk - hardcore, un style dans lequel évolue le quintet. Enfin, presque … Il faut bien avouer qu’à trop fréquenter les sirènes, leur chant nous entraine vers l’envie du succès à tout prix. MADNESS a une vilaine tendance à popiser sa musique. Un peu trop car l’album se révèle trop lisse, ultra carré et sur-produit (qui a dit Loudness war ??). KICK ME et GO GO GO les 2 titres ouvrant l’album en sont un parfait exemple. C’est tout ce que les américains savent produire, un punk rock mélodieux, assez sirupeux avec une touche de hardcore pour satisfaire le côté rebelle d’un ado pré-pubère. Le principal trait de caractère du groupe relève de sa capacité à créer des chansons façons ‘hymnes’ de stade, avec des refrains que 80.000 personnes reprendront aisément ensemble. Les 3 premiers singles du groupe ne dérogent pas à cette règle d’or (KICK ME, GO GO GO, THE STRAYS) auxquels on pourrait rajouter FLY. Certains morceaux sont plus acoustiques, notamment les inratables ballades HEROINE ou NOVEMBER, pas franchement transcendantes. Et pour tout vous dire, on passera également outre les paroles, trop simplistes. Au-delà de ces morceaux tape-du-pied et entrainants (en gros, le début et la fin de Madness), le reste est plus mitigé. Mi-figue, mi-raisin. II a de bons titres comme le poppy GOLD mais aussi du mauvais tel ces ballades ou le hardcore WE LIKE IT LOUD. Bon, on nous voit venir de loin, avec nos new rock de sept-lieues, à critiquer un groupe à tendance pop, bla-bla-bla… Il y a tout de même du bon dans cet album. A commencer par KELIN QUINN, le chanteur. Il porte l’album grâce à sa voix androgyne (on ne sait pas si ça se dit pour une voix, mais o.s.e.f.), légèrement soprane qui, bien qu’un peu criarde parfois est la marque de fabrique de SLEEPING WITH SIRENS. Eh oui, le chant des sirènes n’est pas qu’un mythe errant. Comme François. Et puis reconnaissons l’aptitude à créer des titres fédérateurs, entêtants et plutôt directs. Le quintet est doué pour condenser ses diverses influences souvent en un seul titre. Comme KICK ME. En définitive, MADNESS et son géniteur s’adressent davantage à un public jeune, américain et n’écoutant pas déjà de métal. Certes on reconnaitra au groupe ses qualités de compositeur, de chanteurs et la voie, son style qu’il s’est trouvé grâce à cet album, mais ce ne sera pas suffisant pour s’imposer sur la scène actuelle, à moins de figurer sur une b.o. d’American Pie par exemple. C’est dur, malheureusement la scène actuelle est plutôt bouchée et l’on recherchera quelque chose de vraiment novateur. Pas mauvais, mais pour un autre public. |
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