SANGDRAGON Requiem for apocalypse [ 2015 ] |
||||
CD Album Durée : 44.48 Style : Black/death symphonique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 27 avril 2015 , réalisée par Black.Roger | ||||
Si, dans les années 90, Vincent Urbain auteur/compositeur/multi-instrumentaliste de Mâcon nous avait offert les fabuleux albums DAEMONIUM « opera of the ancient war spirit" et AKHENATON « divines symphonies », deux albums qui avaient fait date dans le métal extrême symphonique, un métal précurseur dans cette scène frenchie, l’aventure épique avait eu ensuite un petit arrière-goût d’inachevé, avouons-le ! Et puis la flamme de l’espoir s’est soudain rallumée comme les lights en fin de concert pour le rappel, lorsequ’en 2012 Vincent a ressorti l’épée de son fourreau guidé par la dame du lac et a redonné vie au guerrier qui sommeillait en lui depuis trop longtemps en donnant vie à un troisième volet de « thy mystic trilogy » sous le nom de SANGDRAGON. Avec des musiciens de talent, le groupe ainsi formé nous est apparu sur scène en mai 2014 lors du premier festival de Chair et d’Acier de Mâcon et a ensuite enfoncé le clou en octobre de la même année O Totem de Lyon-Rilleux. Et ce fut la découverte enfin et le résultat du travail de Sangdragon, découverte notamment de titres qui figurent maintenant dans le track-listing du nouvel opus avec bien sûr le fabuleux « deep dark…descent » qui m’avait marqué l’esprit au fer rouge. Mais pour vous qui allez découvrir cette galette de 45 minutes et 10 titres, je vais essayer de vous décrire cette œuvre magistrale qui va se placer, j’en suis certain, dans le « top ten » des meilleurs enregistrements de l’année 2015, internationalement parlant. Les musiciens ont su varier les plaisirs du métal extrême en alternant compositions violentes et brutales et des compositions plus épiques, plus ambiancées avec chœurs, voix féminines, voix épiques et chorus médiévaux dans la trame. Ces musiciens venus du pays fictif de Cimmeria de Conan le barbare, nous offrent donc une œuvre aboutie où chaque détail a son importance à l’intérieur de chaque titre. Des titres bien construits faisant ressortir tantôt un côté death à la Vader (The Silent Plague), tantôt des cris plus black (Rotten inside), un côté heavy (Front Of Steel) et un côté doom (Thy Foe’s Funeral). Bref, ici on navigue entre les eaux troubles d’un Dimmu Borgir, d’un Rotting Christ ou encore d’un Behemoth. Mais Sangdragon fait finalement du Sangdragon, ne vous y trompez pas. Inutile donc de chercher un quelconque copier/coller de formations actuelles (ou passées) naviguant dans la scène métal extrême symphonique ou pseudo-symphonique. Avec les Mâconnais vous avez de l’authentique, du métal en fusion chauffé et rougi par la flamme médiévale pour des aventures aux ambiances « heroic fantasy » si je puis m’exprimer ainsi, bien que ce terme me gène un peu car trop galvaudé actuellement. Non, Sangdragon au final est unique en son genre et ce « requiem for apocalypse » déborde de symphonies occultes bien confectionnées qui ont le pouvoir de vous remuer les tripes comme l’on dit communément. Bref, l’accroche est permanente tout au long de l’écoute de cet enregistrement événement. Bien sûr il vous faudra « vivre » ensuite avec le groupe en « live », ces titres prenant une autre dimension sur scène avec un décorum adéquat, du feu, des mouvements d’épées, des claviers et des choristes encapuchonnés. Pas de samples tordus, du vrai, du costaud, du puissant, du viscéral donc, et à ce moment là vous revivrez les titres écoutés dans votre salon avec votre « mange-disque ». Par ces quelques lignes, j’ai voulu vous décrire le voyage musical proposé par Sangdragon et son « requiem for apocalypse », album qui fera l’objet, j’en suis certain, d’une prochaine acquisition de votre part, c’est inévitable vu l’énormité de la « chose » qui vous a déjà interpellée par l’artwork de couverture réussi. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|