DISORDER Pure Hatred [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 32.17 Style : Death Metal |
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Chronique : 23 avril 2015 , réalisée par Chart | ||||
DISORDER est un nom assez commun dans le monde du metal alors attention, il ne faudra pas confondre. Si jamais vous cherchez à vous procurer cet album, il n'y a pas moins de 14 groupes recensés sous ce nom rien que sur le site ENCYCLOPEDIA METALLUM. Il vous faudra donc chercher un groupe polonais qui a commencé en 2000 et qui officie sous la forme d'un trio. Il s'agit de leur deuxième album, paru en 2014. Le premier est sorti en 2006 et on ne peut pas dire que le groupe ait été vraiment prolifique mais il est resté actif et c'est le plus important malgré l'absence de signature sur un label. Le style death du groupe impose une production forcément lourde et grasse. C'est en tout cas le choix fait par DISORDER. Et comme celui-ci nous vient de Pologne, cela apparaîtrait presque comme une évidence que celui-ci ait fait le choix d'une grosse production. Il est tout de même assez difficile en 2014 ou en 2015 de trouver un album qui ne bénéficie pas d'une production digne de ce nom mais cela existe malgré tout. Pour DISORDER, je dirais que l'intention est la bonne même si le gras est peut-être un peu trop présent et que cela manque un peu de fluidité et de finesse dans le son général. Après une introduction à base de bruits de chars, d'avions et autres canons, DISORDER se lance dans une série de morceaux typiquement death metal. « Wacht Am Rhein » alterne lourdeur et rapidité. Un titre assez court mais qui pose les bases du style développé par DISORDER. Le son gras côtoie un chant death guttural et écorché. On peut apprécier une basse bien présente au son claquant. « Nome » poursuit dans la même lignée sans qu'il n'y ait vraiment de différence de style entre les deux morceaux. « Decapitation » pousse le tempo pour sonner à la limite du grind. La durée du titre va bien dans ce sens avec ses 2 minutes. La brutalité est ici au rendez-vous même si les soli apportent un peu de mélodie à cet ensemble dévastateur. Avec ses 4 minutes 38, « Humiliation » est le titre le plus long de l'album. Son introduction au didgeridoo est plutôt surprenante. C'est néanmoins la lourdeur qui domine la suite. Le tempo est lent et les riffs pesants mais la déferlante ne tarde pas dans la troisième partie de morceau. Il est clair que le style de DISORDER ne cherche pas à faire dans le compromis. On est vraiment sur quelque chose qui se rapproche d'une esthétique old school, un peu entre UNLEASHED et la scène death metal polonaise, cela irait presque de soi. Même si l'originalité n'est pas la première pensée que l'on a à propos de ce groupe, il n'en reste pas moins une bonne impression générale. « Pathology », « Murders Instinct », « Doomsday II » ou « Holy Inquisition » sont loin d'être dépourvus d'intérêt. Bien entendu, nous sommes dans une esthétique très prononcée et des gimmicks bien ancrés mais qui font leurs preuves depuis bientôt une trentaine d'années sans vraiment s’essouffler. DISORDER signe un second album brutal et dénué de compromis. Les fans purs et durs de death brutal old school ont de quoi se faire plaisir avec ce disque. La Pologne nous pond un nouveau talent, il ne lui reste plus qu'à se perfectionner et trouver une patte qui lui serait bien plus personnelle pour nous convaincre définitivement. |
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