HEIDEVOLK Velua [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 67.00 Style : Pagan folk metal |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 09 avril 2015 , réalisée par lisa | ||||
Depuis sa formation en 2002, les Néerlandais de Heidevolk ont sans cesse démontré leur attachement profond à leur pays et aux légendes qui s'y rapportent. Après nous avoir conté les périples de la tribu germanique batave il y a trois ans, le peuple de la terre de bruyère revient nous offrir un superbe voyage mythique avec leur cinquième album, Velua, dans les contrées de la Veluwe, région naturelle principalement forestière de la province néerlandaise de Gueldre. L'album est sorti le 20 mars dernier, toujours via Napalm Records. Une fois n'est pas coutume, on retrouve dans Velua ce qui a fait l'identité du groupe, à savoir ce chant polyphonique clair et grave assuré par Mark Splintervuyscht et Lars Nachtbraecker. La tradition est également perpétuée à travers les paroles chantées dans un néerlandais pleinement assumé. La Veluwe sert de toile de fond, et le duo retranscrit les histoires sombres et étranges de brigands sans pitié, d'esprits malins, d'âmes déchues et de gobelins, tout en louant la beauté éternelle de la nature et en attisant la flamme des anciennes traditions païennes. Velua démarre sur les chapeaux de roues avec « Winter woede ». Les riffs des deux guitares incarnées par Reamon Bomenbreker et Kevin Vruchtbaert sont foudroyants, puissants et emplis de lourdeur, et la partie rythmique assurée par Joost den Vellenknotscher (batterie) et Rowan Roodbaert (basse) ne nous laisse pas plus de répit. L'agressivité est intensifiée par le chant death en alternance avec les voix claires, que l'on peut aussi retrouver sur le morceau suivant, « Herboren in vlammen », puis dans « In het diepst der nacht ». Tout au long de l'album, Heidevolk oscille entre hymnes heavy folk et metal plus rentre-dedans, et bien que puissantes, les compositions n'en demeurent pas moins mélodiques et épiques. Tandis que les mélodies du violon ajouteront à la dimension folk, les instruments électriques évoluent dans une atmosphère plus épique, guerrière et tranchante, pour aboutir sur des soli prodigieux. En plus des onze contes musicaux, la galette comporte également dans son édition limitée quatre bonus tracks. Pour la première fois, le groupe chante en anglais dans « Vinland », morceau rendant hommage à ses fervents admirateurs à travers le monde, et qui retrace le voyage de Leif Eriksson (explorateur islandais du IXe siècle) en Amérique du Nord. Les trois autres pistes sont des reprises de classiques rock des années 70 et 80 : « Immigrant Song » de Led Zeppelin, « In the Dutch Mountains » des Nits, et « Rebel Yell » de Billy Idol. Rien à redire, si ce n'est que la forte dominance de chants clairs se révèle parfois monotone et peut donc finir par lasser. Néanmoins, musicalement parlant, le groupe gagne en maturité, tout en restant sincère et fidèle à lui-même. |
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