DODHEIMSGARD A Umbra Omega [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 67.07 Style : Black metal avant-gardiste |
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Infos : | ||||
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PRODUCTION |
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Chronique : 08 avril 2015 , réalisée par Chart | ||||
DODHEIMSGARD, aussi appelé DHG, s'est formé en 1994 à Oslo, Norvège. Le groupe officiait à la base en suivant le régime black metal. Mais les choses ont évolué et sont passées à une forme d'avant garde metal parfois assez étrange avec des prestations pas forcément convaincantes comme lors de la tournée en première partie de DIMMU BORGIR en 1999. Mais le temps a largement passé depuis et le groupe a su convaincre et trouver son auditoire. Après un silence de 8 ans avec des changements importants dans son line up, DODHEIMSGARD livre aujourd'hui un successeur à son album de 2007, « Supervillain Outcast » avec ce nouveau disque, « A Umbra Omega ». DODHEIMSGARD, c'est la promesse, vous l'aurez compris, d'un album pas comme les autres. Et pour ce faire, quoi de mieux que de tout faire sois-même. C'est sans doute la raison qui a poussé le combo à enregistrer et à produire son disque. Le résultat est plutôt convaincant et même si on garde un son traditionnellement black, l'ensemble sonne plutôt bien, ce qui crée encore une fois une ambiance tout à fait adéquate pour ces titres. Des pistes, vous n'en aurez pas beaucoup mais ne vous fiez pas aux apparences, ces 5 titres dépassent tous largement les 10 minutes. Oui, il y a 6 pistes en effet mais la première, « The Lost Divine » n'est qu'une introduction d'une minute. On commence donc par un « Aphelion Void » d'une quinzaine de minutes aux ambiances réellement variées. Si le morceau commence comme un morceau de black metal traditionnel la suite se veut totalement différente. Le chant se fait lugubre, entre le clair et la voix d'outre tombe placée sur des arpèges qui n'en finissent plus d'assombrir le tableau. On trouve néanmoins pas mal de changements avec des parties qui s'accélèrent puis retombent pesamment, avant que ne se relance la dynamique. Bref, ce morceau pourrait paraître complexe mais il n'en est rien. Il s'agit plutôt de créer de la diversité, voir même de la surprise avec des parties acoustiques très bien menées. « God Protocol Axiom » suit naturellement le même procédé avec ses 13 minutes à la fois intenses, profondes et à la limite déconcertantes. « The Unlocking » vous offre une introduction typiquement black que ne rechignerait pas un MAYHEM avec son chant ténébreux au possible. On retrouve quelques samples étranges et des chœurs avant de revenir aux traditionnels arpèges. Malgré son tempo un peu plus lent, ce titre m'apparaît un peu plus épique que ses prédécesseurs. La formule arpèges/parties rapides est néanmoins un peu trop appliquée à chaque titres et commence quelque peu à s'épuiser après une demi heure d'écoute. Les surprises et les changements sont tout de même assez importants pour que l'album rebondisse suffisamment. « Architect of Darkness » répète encore une fois la même architecture durant les 12 minutes qu'il dure avant que ne conclue sans grandes surprises « Blue Moon Duel » ce disque. On comprend que DODHEIMSGARD ait passé du temps sur son disque car il y avait beaucoup à écrire au niveau des arrangements et des riffs. Néanmoins, je trouve que le tout manque un peu de spontanéité et de vraies bonnes surprises. La formule est sensiblement la même d'un morceau à l'autre. Pourtant l'ensemble n'est pas désagréable et je suis persuadé que cet album trouvera son public chez les black metalleux qui ne sont pas fermés à l'unique utilisation de la vitesse comme moyen d'expression. |
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