PAPA ROACH Fear [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 42.38 Style : Metal |
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EMOTION |
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Chronique : 03 avril 2015 , réalisée par Pounk | ||||
Formé depuis 1993 et mené par Jacoby Shaddix, Papa Roach a déjà parcouru un sacré bout de chemin et ne compte visiblement pas s'arrêter là car plus de 20 ans après ses débuts et avec sept albums à leur actif, le dernier en date était The Connection en 2012 (précédé de Metamorphosis en 2009, The Paramour Sessions en 2006, Getting Away With Murder en 2004, Lovehatetragedy en 2002, Infest en 2000 et Old Friends From Young Years en 1997), le combo californien composé de Jacoby Shaddix (chant), Jerry Horton (guitare), Tobin Esperance (basse) et Tony Palermo (batterie) continue à écumer les scènes et nous apporte un nouvel opus en 2015, celui-ci s'intitule F.E.A.R. (chez Eleven Seven Music). Si une chose est bien claire concernant l'évolution de Papa Roach après tant d'années d’existence c'est que le style musical du groupe n'a cessé d'évoluer au fil des albums, quitte même à "délaisser" certains de ces fans (notamment avec l'album The Connection). Avec F.E.A.R., sans parler non plus d'un total retour aux sources, Papa Roach devrait sans doute reconquérir ces derniers avec un opus résolument plus proche du "style Papa Roach". Dès "Face Everything And Rise" on retrouve bien là les riffs tantôt lourds, tantôt aériens tels qu'on aurait pu les retrouver sur l'album Infest ou Lovehatetragedy par exemple, le tout avec pas mal de samples qui viennent apporter une touche de modernité en plus, sans pour autant dénaturer l'ensemble. Tant que nous sommes dans la nostalgie, certains titres tels que "Broken As Me" ou "Falling Apart" effectuent quant à eux un réel retour en arrière, clin d’œil évident à l'album Infest. Mais les californiens ne se contentent pas de rester dans le passé puisque le très entraînant "Warriors" par exemple - tout comme "Face Everything And Rise" cité plus haut - apportent leurs doses d'évolution et de modernité histoire de rafraîchir une recette qui a déjà amplement porté ses fruits. Si en définitive cet opus s'avère globalement très pêchu et énergique, comme nous y a habitué la joyeuse bande à Jacoby, il y a néanmoins des morceaux plus doux, légers et posés comme par exemple le très calme "Never Have To Say Good Bye" qui vient calmer un peu le jeu à mi-album avant de repartir de plus belle. En résumé si F.E.A.R. marque un retour aux sources en terme de composition au sein de la carrière de Papa Roach, cet album souligne tout de même une certaine évolution qui reste appréciable et permet aux californiens de se renouveler et d'avancer. Cet opus permettra probablement au groupe de se réconcilier avec les fans potentiellement "perdus" et de donner envie aux néophytes qui découvrent de se plonger dans les précédents opus auxquels le groupe à pu donner naissance par le passé. |
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