STREAM OF PASSION A war of our own [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 59.23 Style : Metal symphonique progressif |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 12 mars 2015 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Stream of Passion est un peu un ovni dans le paysage du metal symphonique actuel. Fondé avec l'aide d'Arjen Lucassen après avoir sorti de l'ombre l'excellente chanteuse Marcela Bovio dans son album d'Ayreon « The human Equation », leur premier album « Embrace the storm » sorti en 2005 était un savoureux mélange de sonorités très romantiques et de metal bien ancré et très inspiré, doté d'une bonne tendance progressive. Depuis, le temps a passé, Arjen les a laissé voler de leurs propres ailes, trois albums studio et un live se sont succédé sans grand changement par rapport au premier essai, leur style est resté définissable entre tous les groupes du genre, de par l'omniprésence d'un piano (Jeffrey Revet) composé de manière très classique, voire romantique et qui tranche parfois avec les rythmiques très graves et saccadées de l'ensemble. La voix de Marcela est aussi reconnaissable entre mille, on pense parfois mais très vite à Anneke, Sharon Del Adel (Within Temptation) et même Amy Lee d'Evanescence (« Don't Let Go »), tout cela en plus voluptueux... Leur façon de composer est donc vraiment personnelle, avec ces changements d'accords qui nous surprennent toujours autant, passant d'une tonalité majeure à mineure sur la même progression d'accords, étoffant les morceaux d'arrangements harmoniques audacieux et très imprégnés des racines espagnoles de leur chanteuse (Marcela est mexicaine, mais le reste du groupe est hollandais)... Les mélodies vocales sont parfaites et celles des refrains parfois osées et pas banales comme sur « Monster », « A war of our own ». Ces effets sonores sont vraiment leur marque de fabrique et la voix de la jolie brune est toujours aussi gracieuse, infatigable car omniprésente, se faisant même parfois plaisir en revenant à ses amours lyriques, elle monte si haut sur « Earthquake » et « The Distance between us » qu'elle ferait pâlir toutes les Floor, les Simone ou Tarja du monde entier... Quelle classe, quel talent ! Peu de soli de guitares, mais très travaillés, les arrangements de piano et cordes font leur travail tantôt d'accompagnement, tantôt de mélodies principales.... Une belle ballade très aérée piano-voix, « For you », est placée au beau milieu du disque, comme une pause dans cette masse musicale ici présentée, et on en profite un moment... Quelques phrases en espagnoles « Exile », « Delirio », et le dépaysement est total... Stream of Passion n'a décidément rien à envier à ses compères que sont Nightwish, Amberian Dawn, Xandria, Epica et autres Within Temptation, ils s'en démarquent toujours autant et c'est tant mieux. Le seul bémol est que la musique reste chargée et manque de césures et d'écart de dynamique, ce qui pourrait lasser l'écoute à la fin du 13ème morceau (eh oui, quand même).... Mais je chipote, on passe un très bon moment de musique avec ce « A war of our own », hors catégorie... |
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