MALEFICENTIA Finis gloriae mundi [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 49.43 Style : Melodic black metal |
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Chronique : 03 mars 2015 , réalisée par Franckenstrat | ||||
Six ans que nous attendions cet album qui au final rempli toutes ses promesses. Franchement, ça valait le coup de patienter. « Finis Gloriae Mundi » est une véritable messe noire tapissée d’une explosion sonore magnifiquement mélodique. Moi qui ne suis pas un aficionado du clavier, je peux vous dire que sur ce coup-là, j’ai changé d’avis. Maleficentia nous offre ici un quatrième album exécuté dans les règles de l’art à la vitesse d’un Satanic Warmaster. Daevhorn assure un chant vindicatif et tranchant façon Hoath Torog de Sargeist ou encore Spellgoth de Horna. Le chant hurlant est toujours ponctué par une voix bien Death et caverneuse qui fait rejaillir le côté ténébreux de chaque titre. Molkhor à la batterie frappe à une vitesse incroyable. Arkorn à la basse, associé avec Molkhor derrière les futs, donnent à Maleficentia un rythme cardiaque complètement dément. Les guitares crachent à une cadence infernale et tranchent dans des riffs mélodiques de haute volée. Le tout est d’une cohésion absolument parfaite. L’oreille n’a pas le temps de s’attarder et malgré soi, on se laisse chuter dans le grand vide de l’abîme infini et mystique qu’est « Finis Gloriae Mundi ». Le clavier tient une place de premier ordre tout au long de l’album. De la grosse nappe sonore jusqu’aux notes les plus fluides où la tension retombe après avoir atteint son firmament, il est omniprésent et apporte une véritable empreinte sonore à cet opus résolument noir et mélancolique à la fois. Le quatrième album de Maleficentia s’inscrit à la promesse de l’ombre, toujours situé quelque part entre calme et tempête. C’est une œuvre magnifiquement réussie, interprétée un peu à la façon d’une symphonie. On ne se lasse pas de l’écouter, c’est une véritable réjouissance auditive. Du murmure au hurlement, de la lumière à l’obscurité, de la fureur au silence, tout est là. Je vous souhaite beaucoup de plaisir à découvrir ce joyau noir, moi je fonce de cette oreille le réécouter… |
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