ARRJAM
Session one [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 60.42
Style : Hard-rock funky
  Infos :
  Contact label : http://wwww.atomicstuff.com
  Contact groupe : http://www.arrjam.com
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 27 février 2015 , réalisée par Ivan.Jack
   
Arrjam nous vient d'Italie et semble être le projet d'un compositeur principal et bassiste, II Daz, qui s'est entouré de 3 acolytes pour accoucher de ce qu'on pourrait appeler un disque pour se faire plaisir et s'éclater entre potes.

Très disparate, le style de musique ici est ce qu'on pourrait appeler du hard-rock groovy, ce qui est assez classique lorsqu'un bassiste compose seul, à l'instar des albums de guitaristes qui veulent en mettre plein la vue de technique et de branlette de manche, en oubliant souvent le principal : l'émotion. Le jeune fougueux n'est pas guitariste, mais emprunte le même chemin.. Il se fait plaisir, son instrument est maître dans l'espace sonore, haute dans le mix, et il nous fait partager ses diverses expérimentations sonores, plus ou moins heureuses... Du walking bass, du picking, du slap, des effets flange, wah-wah, whammy, ambient, electro... Bref tout y passe, II Daz fait joujou avec son manche (sans mauvais jeu de mots) et semble s'éclater totalement, sans se soucier de l'auditeur...

Que dire des morceaux en eux-mêmes dans tout ça ? C'est en fait un joyeux bordel où l'on écoute quatre musiciens assez jeunes qui semblent se courir après, parfois même on a l'impression que les accords de guitares de Mauroman, aussi classes soient-ils, très bluesy et funky, ne coïncident que rarement avec les notes de basses, tout cela accompagné d'un batteur, « Moretti butcher », pas fin pour un sou et assez irrégulier après chaque break et roulement...

On sent le cruel manque d'expérience dans la composition (parfois 3 morceaux n'en font qu'un, sans qu'il y ait de cohésion entre les parties) et l'interprétation... Ce qui sauve le tout, c'est la voix de Got, tantôt pleine de feeling suave, tantôt dans des médiums endiablés puissants, doté d'un timbre qui n'est pas sans rappeler un certain Klaus Meine (Scorpions), le vibrato pénible en moins...

Le chant mène la barque donc, heureusement... et dommage, car avec 4 instrumentaux aussi décharnés que déséquilibrés, un morceau narré sur fond d'effet de pédale basse, « Vorreï » et un morceau décliné en 3 orchestrations, « Very nice », rock, synthétique et radio edit, les deux dernières versions n'ayant pas de réel intérêt, on en redemanderait bien un peu de ce chanteur qui promet d'être très intéressant à l'avenir...

Finalement, Arrjam se laisse écouter, mais les morceaux ne sont tellement pas homogènes qu'on les oublie vite et on a du mal à s'accrocher à tel ou tel moment du disque. Seuls « Out of Control » et « Smashing on the wall » tirent leur épingle du jeu, grâce encore une fois à des mélodies vocales très intéressantes, surprenantes même... Manque une maturité et une structure un peu plus drastique dans la composition qui nous permettrait de suivre d'un peu plus près le défilement de cette musique qui reste, je le redis, sympathique mais très (trop) personnelle...







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE