NERV
Vergentis in senium [ 2015 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 40.21
Style : Post metal post hardcore mathcore
  Infos :
  Contact label : http://nervhxc.bandcamp.com/album/vergentis-in-senium
  Contact groupe : http://www.facebook.com/NervHxc/timeline http://nervhxc.bandcamp.com/album/vergentis-in-senium
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 février 2015 , réalisée par Franckenstrat
   
Si notre ami Nicolas Hulot chroniquait cet album, il le qualifierait d’extrêmement extrême. Cela va sans dire.
Nous voici face à un album totalement dévastateur. Un savant mélange savoyard et parisien d’un Noise Core particulièrement violent. Je n’avais pas entendu cela depuis longtemps.
Cet album n’est pas sans me rappeler les meilleurs années de « Condense » et les chefs d’œuvre particulièrement sauvages qu’ils nous ont pondu comme par exemple « Génuflex ».
Avec « Vergentis In Senium », nous sommes tout à fait dans l’esprit. Ca fait seulement mal là où ça fait mal…
Nerv nous balance à la tronche tel un affront, tel un crachat, cet album absolument exceptionnel en tout point.
Tout d’abord parce que c’est avant tout un album brut de décoffrage sans cache misère, ni chichi, ni artifice, donc je pense que les puristes apprécieront. S’ils n’apprécient pas c’est que ce ne sont pas des puristes.
C’est technique. Ce sont des titres qui ne sont pas faciles à jouer. Les changements de rythmes sont abrupts et prennent parfois des virages à 90°. Les guitares se baladent entre le crunch et la grosse saturation.
Le chant est vraiment vertigineux, c’est hurlant comme un Sludge Metal extrême, c’est violent et puissant comme le meilleur des Hardcore.
Sur « Savonarole », le quatrième titre de l’album, un sax grinçant et plein de couacs vient même se caler pour faire la balance entre le côté noisy et le côté musical et technique de l’album. Le résultat est bluffant. On va même se promener dans une marge jazzy, un peu free, mais jazzy tout de même.
« Captive », le cinquième titre de « Vergentis In Senium » ressemble à un crash terrible dans lequel le sang de Nerv et celui d’Amenra auraient été mêlés.
En 10 ans depuis sa création, le line up de Nerv n’a pas beaucoup bougé. Par contre leurs albums ont beaucoup évolué. Et même si je garde un petit côté affectif pour « Mech. Naturaleza », leur tout dernier opus « Vergentis In Senium » représente pour moi l’aboutissement de plus de 10 ans de travail. C’est vraiment un album réussi. Il possède vraiment une empreinte, que ce soit sonore ou vocale. Il a vraiment un timbre particulier. Comme je le disais plus haut il est extrême, toujours sur le fil du rasoir. C’est un album puissant et ce serait bien dommage de passer à côté.







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