APHONIC THRENODY When death comes [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 01.05.34 Style : Funeral doom metal |
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Chronique : 26 février 2015 , réalisée par Franckenstrat | ||||
J’ai souvent dit au risque d’en faire hurler certains que beaucoup d’albums de Doom Metal méritent d’être écoutés dans un auditorium pour une meilleure réception du message musical. C’est justement le cas pour « when death comes » le dernier opus d’Aphonic Threnody. Ce groupe atypique formé de sept musiciens a été fondé en 2012 et depuis, on peut franchement dire qu’ils ne sont pas restés les mains dans les poches. Un EP, deux split, un album en 2014 et un nouveau split en 2015 viennent déjà remplir leur CV. En même pas trois ans, c’est plutôt prolifique. Je parlais précédemment d’écoute dans un auditorium car c’est un album musicalement et mélodiquement très riche comme le sont souvent les albums de Doom Metal de cette trempe. De plus c’est un album à très forte amplitude sonore. Ca joue merveilleusement bien, c’est très précis. Pas de bouillie sonore ou des riffs en furie où l’on en jette dans tous les sens. C’est une œuvre musicalement millimétrée car on peut aisément parler d’œuvre dans le cas présent. Je trouve ces cinq compositions résolument indissociables les unes des autres. Elles fonctionnent et s’emboitent un peu à la manière d’une pièce classique. C’est d’ailleurs ce que j’apprécie dans ce style très particulier de Metal, ce côté un peu dantesque qui donne une toute autre dimension à une musique classée comme extrême. Quoiqu’il en soit, j’ai savouré cette ballade langoureuse au cœur des ténèbres. Ce groupe dont les racines se situent un peu partout en Europe, mais principalement en Angleterre nous enveloppe d’un fog opaque et presque silencieux. Le Funeral Doom Metal n’est pas le terrain de prédilection de la perfide Albion et pourtant… Aphonic Threnody et ce superbe « When death comes » nous prouve ici tout le contraire. Laissez-vous guider par la beauté de ces cinq titres qui composent cet album. Laissez-vous emporter et vous aurez vous aussi votre part d’évasion, votre part de rêve. Et puis ne dit-on pas que c’est de l’obscurité que jaillit la lumière ? |
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