CHRONIQUES ALBUMS

Ce Bailey n'a pas grand-chose à voir avec l'ex-vocaliste de la Vierge de Fer. Nigel Bailey est un musicien anglais qui a essentiellement joué dans des groupes locaux et dans des clubs. Travaillant ses propres compositions dans son home studio, celles-ci finissent par intéresser Steve Price et sont diffusées sur les ondes radios durant le Rock Show de ARFM. Cette opportunité l'incite à envoyer ses démos à Serafino Perugino, President de Frontiers Records.

Pour cet album Nigel Bailey (chant, guitare, basse) s'est entouré d’Alessandro Del Vecchio (claviers, production et mixage), d’Alessandro Mori (batterie) et de Mario Percudani (guitare).

L'ensemble orienté rock mélodique convient parfaitement à l'esprit du label, Nigel Bailey officie dans un registre proche de Survivor, Triumph et consorts... Malgré tout le compositeur vient renforcer son propos avec des titres teintés de hard rock comme "In The Name Of The King", "Long Way Down" ou le bluesy "Dirty Angel". Parfaitement menée, la tendresse est aussi de mise avec "Spend The Night".

"Long Way Don" est un opus homogène, dont la production met en valeur la dynamique des compositions. L'ensemble basé sur des mélodies accrocheuses voit apparaître des guitares saturées au service des morceaux. Les titres sont carrés, les interprétations sans failles et de qualités.

Cet album parfaitement maîtrisé est un bon sujet pour quitter la grisaille hivernale et nous conduire vers des terres estivales.