DOOM:VS
Earthless [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 50.00
Style : Doom
  Infos :
  Contact label : http://solitude-prod.com/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/deadwordsspeak http://doomvs.bandcamp.com/releases
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 février 2015 , réalisée par sarvgot
   
DOOM:VS. Voilà bien un nom étrange pour un groupe, même si l’on sait de suite que l’on a affaire à un groupe … de doom. Groupe, pas tout à fait car il s’agit en fait d’un one-man band, side-project de Johan Ericson, tête pensante de DRACONIAN. Si vous n’êtes pas un grand fan de doom, DRACONIAN en est un fer de lance depuis le début des années 2000. Inutile, donc, de vous dire que retrouver un album de doom avec ERICSON aux commandes est synonyme d’une grande attente pour les amateurs. Surtout que le gaillard n’a rien sorti depuis 2011 et le dernier album de DRACIONIAN. Mais l’attente est récompensée par la qualité d’EARTHLESS.

Le doom a toujours misé sur une ambiance très oppressante. EARTHLESS ne déroge pas à la règle et offre cinquante minutes de morosité et de désespoir dans une veine très heavy malgré tout. Une association que l’on pourrait croire impossible et pourtant. Certes l’on garde la lourdeur d’un tempo très lent, un chant majoritairement death et quelques touches de piano, mais les lignes de guitares apportent cette fraîcheur heavy (THE SLOW ASCENT) qui fait un bien fou à ce doom là. L’ambiance est portée par le piano présent dès l’intro de l’album ou sur la fin d’OCEANS OF DESPAIR. Il apporte sa touche baroque, un peu glauque et distille son empreinte victorienne sur les morceaux. Quelques bruitages parsèment également l’album, comme ces vagues (OCEANS OF DESPAIR).

Côté chant, ERICSON s’est octroyé les services de THOMAS JENSEN (SATURNUS) sur quelques titres. La plupart des morceaux sont en chant death, mais des variantes se font entendre, comme un chant parlé (QUIETLY FORMING COLLAPSE), un chant clair (OCEANS OF DESPAIR) ou un parlé plus théâtral sur le pont de THE SLOW ASCENT. Toujours dans un souci d’ambiance et de captation de l’auditeur.

EARTHLESS est donc un très grand album de doom. Pas aussi hermétique que certains albums du même style, mais exigeant malgré tout. La musique de DOOM:VS se mérite autant qu’elle se laisse simplement apprécier.







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