HOME MOST DAYS
Hermit [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 33.39
Style : Pop Punk
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.homemostdays.com/ http://homemostdays.bandcamp.com/track/the-light-feat-adrian-simon
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 février 2015 , réalisée par NegativeHate
   
Premier album pour HOME MOST DAYS, groupe Parisien de Post Pop Punk ! Après un premier EP appelé « Life In A Lighthouse », les Pop Punkers reviennent avec « Hermit » sorti l'année dernière, histoire d'enfoncer un peu encore le clou et de s'affirmer sur la scène Pop Punk française déjà assez garnie, entre THE EARL GREY ou en un peu plus violent CHUNK ! NO CAPTAIN CHUNK.. En tout cas, moi qui était déjà assez pressé d'écouter la galette, j'y suis d'autant plus vu que je viens de remarquer que Robin Van Loenen (chanteur/guitariste de DESTINE, un des groupes phares du style) a posé sa patte dans les paroles du groupe ! Bref, c'est parti !

« Back To Me » est la première musique a passer le test et ça commence malheureusement assez mal. Dès les premières ondes sonores, on se rend compte que la qualité est pas réellement au rendez vous. Le résultat fait un peu bouillie : entre la batterie un peu trop en retrait, les cymbales ainsi que la basse un peu trop présentes, et la voix criarde qui résonne dans les tympans.. Pas top en somme pour une première approche !
La véritable question ici c'est surtout est-ce que tout l'album est comme ceci ? Peu novateur, pas très bien produit mais tout de même captivant par ses rythmes ? Une partie de la réponse se trouve dans « Sand In My Head », titre ayant des airs de MY CHEMICAL ROMANCE notamment sur le refrain ponctué par des attaques au piano ainsi que grâce à la voix de Charles De Villiers, cette dernière me faisant penser à celle de Gerard Way (chanteur de MCR)...
Le temps d'habituation à l'album est passé, les musiques passent mieux maintenant. Tant mieux, car « Want You To » arrive. On note une baisse d'intensité par rapport à « Sand In My Head », mais les riffs saccadés récupèrent un peu le tout. La touche electro s'incorpore bien au décor musical mais reste à mes yeux un peu superficielle : il n'y en aurait pas eu, la musique n'aurait pas trop changé, seules quelques ambiances ressortent réellement.
Retour sur du MY CHEM.. Oups pardon, sur « The Light », premier featuring du disque. Le groupe accueille Adrian Simon qui opère au chant aux côtés de Charles. Un bon contraste se fait entendre entre les deux, le premier aillant une voix aigue et un peu nasillarde à la BAMF !, le second adoptant une voix juste ce qu'il faut plus grave. On s'amuse bien sur ce titre qui est vraiment cool il faut le dire !
Deuxième feat sur « Fill In The Blanks » avec cette fois ci AJ Perdomo (anciennement THE DANGEROUS SUMMER). Bon là, au vu de l'intro à la guitare j'attendais autre chose de ce titre qui en plus d'être court (2.31), est banal. De plus, je n'ai pas réellement fais la différence entre AJ et Charles, leurs voix étant similaires et en plus chantant à peu près les mêmes airs.. La partie musicale (rythme et mélodie) est vraiment simpliste à souhait. Loin de dénigrer le simple, je préfère quand même qu'il soit un minimum efficace.. Bref je passe.
Sur « Between The Stars », les rythmes et patterns évoluent un minimum même si c'est pas encore ça. Après avoir lu les paroles, cette « toune », comme dirait nos cousins québécois, parle de mélancolie amicale voir amoureuse vis à vis d'une relation passée etc, un truc assez émouvant en somme. Mais problème, rien ne me touche réellement. Je pense que le hic vient du morceau en lui même, trop groovy et funky pour ces paroles. Enfin, d'ailleurs, les trois quarts des textes parlent d'amour ou de relation... Passons !
« Take The Fall » est la musique semi acoustique/électrique indispensable à chaque album du genre. Bon, il est vrai que j'y vais un peu fort, certes le groupe ne m'a pas convaincu jusqu'à présent, mais celle là est vraiment entraînante. Il ne faut pas s'attendre à de l'innovation énorme mais juste à une (trop) petite compo qui me fait personnellement penser à l'été et les fêtes adolescentes sur les plages.. Vivement l'été !
L'alliance electro/rock revient avec cette fois « On The Line » qui a un petit côté DESTINE. Encore une fois, un sentiment de déjà vu nous vient vite à l'esprit au fur et à mesure que la musique défile dans nos oreilles plus ou moins attentives. Le bridge qui monte petit à petit en puissance, commençant par la guitare acoustique pour terminer et exploser sur un rythme lourd et imposant est la force de ce morceau.
La composition éponyme apparaît et commence sur un beat agréable de techno.. et finira aussi sur un beat techno... Ce titre nous donne un réel bol d'air car là, on change totalement de décor. Par contre, faire du titre éponyme un morceau totalement electro et qui n'a rien à voir avec l'ambiance de l'album, je vois pas réellement à quoi ça sert... Je passe encore une fois..
« Forever » est pour l'instant la plus « bourrine » du disque. Peu grand chose à dire aussi ici, un peu de changement niveau riffs, mais j'ai pas été réellement captivé...
Dernier morceau. Je vais pas vous mentir, j'ai longuement hésité avant de l'écouter, l'envie de me plonger sous mes couettes pour dormir étant de plus en plus pressante et le temps défilant (approximativement minuit)... Mais non, je me suis dis « allez, t'as rien à perdre ! ». Bah j'ai eu raison, parce que là, « Last Night » est la meilleure musique de tout l'album ! Je me suis pris une grosse claque, rien à voir avec ce que le groupe a proposé jusqu'ici... Je vous laisse le plaisir d'aller écouter ce petit, mais tout de même chef d’œuvre ! En attendant, je vais dormir...

Non, plus sérieusement dans ce CD, HOME MOST DAYS nous montre le meilleur comme le pire. Avec une production médiocre, des musiques peu prenantes et des incohérences au niveau de la disposition des titres, seules quelques compositions relèvent le tout et notamment « Last Night ». En somme, « Hermit » ne vaut pas un « Lightspeed » ou un « We Are Young », loin de là. Mais comme toujours, tonton NegativeHate sera là pour le prochain ! Sur ce, bonne nuit !







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