THE CLAN DESTINED In the big ending ... [ 2004 ] |
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CD album + DVD Durée : 27.21 Style : Pagan metal |
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Chronique : 11 février 2015 , réalisée par lisa | ||||
Que serait la scène folk métal actuelle sans ses pionniers ? A l'instar de Bathory, Skyclad a été unanimement reconnu comme l'un des groupes fondateurs du genre. Mais ce n'est pas exactement de Skyclad dont il est question ici. Le groupe de Martin Walkier a connu de nombreux changements de line-up, et essuyé bon nombre de conflits entre les différents membres. Ce qui devait arriver arriva, Walkier quitte le groupe en 2001. Accompagné de l'ex-bassiste d'Immortal, Iscariah, Walkier se lance alors dans une nouvelle aventure artistique. Après plusieurs mois de travail acharné et de collaboration entre musiciens, artistes, écrivains, réalisateurs, web-designers, techniciens, et j'en passe, le projet pagan The Clan Destined voit le jour. Le groupe sort une démo de six pistes, In the Big Ending, produit par les mains expertes d'Andy Sneap et de James Murphy. Que les choses soient claires, si l'on est tenté d'acheter ce mini-album, c'est avant tout parce que Walkier en est le frontman. L'ex-membre de Sabbat et de Skyclad est considéré comme un parolier hors pair, et ce n'est pas avec TDC que cela va s'arrêter. Dans chaque chanson de In the Big Ending, on sent que ce sont les paroles qui importent le plus, Walkier articule de sorte que son message soit parfaitement saisi. Ses performances vocales ne seront définitivement pas les plus impressionnantes qui soient, mais l'intention y est, et on ressent toute la dérision dans sa voix, notamment dans "Devil for a Day". En regard des paroles, ce que cherche surtout à faire Walkier, c'est nous délivrer une morale, et il s'improvise en véritable prêcheur, comme dans "Swinging like Judas", où il dénonce l'hypocrisie religieuse. In the Big Ending semble sonner comme un chant pour la tolérance, la paix et l'égalité. La musique est très directe, puissante, et va droit à l'essentiel. En revanche, trop de voix parlées pour un album aussi court, et la partie "épellation" dans le refrain de "L.C. Lethbridge" ne présente pas un grand intérêt. Musicalement parlant, In the Big Ending est placé sous le signe "heavy métal", agrémenté de touches tantôt thrash, tantôt punk, comme dans "Devil for a Day". Un des musiciens qui se démarque particulièrement, c'est le guitariste Lee Cassidy, qui fait maintenant partie du groupe Sons of Science. Ses solos sont vraiment remarquables, et dans l'introduction de "L.C. Lethbridge", le rythme est très dansant. A part cela, rien de bien transcendant, excepté les chœurs de "Swinging like Judas" qui nous donnent l'impression d'être à une cérémonie païenne, ainsi que le doux bridge au synthé et le beau final mélancolique au violon dans "More than War". In the Big Ending fait office de testament musical pour Martin Walkier. Avec TDC, le parolier aura eu l'opportunité d'exprimer sa philosophie et son engagement, et de créer un concept original "100% pagan". |
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