AVIAN From the depths of time [ 2005 ] |
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Durée : 55.06 Style : Prog Power |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 21 novembre 2005 , réalisée par SAVINI | ||||
From the Depths of Time est le premier album d’Avian, groupe de prog-power américain formé à le fin de l’année 2002 par un certain Yan Leviathan (guitare) et rassemblant d’illustres personnalités comme Lance King au chant (Pyramaze, ex-Balance of Power), Jonah Weingarten (Pyramaze) au clavier ou encore Dave Ellefson à la basse (F5, ex-Megadeth), ce dernier ayant par ailleurs coproduit l’album. L’idée de ce groupe a germé dans l’esprit de Yan après avoir assisté au festival ProgPower III à Atlanta et si la pochette, signée Mattias Norén, ne dépareillerait pas dans la discographie de Gamma Ray (Yan est un grand fan de science-fiction), cet opus a également été enregistré avec l’aide d’un grand spécialiste du heavy teuton à savoir Tommy Hansen (Helloween). La qualité première d’Avian est de mélanger à des influences heavy old school (Iron Maiden est peut-être leur référence première), des éléments heavy plus moderne voire true (par exemple sur Blinding Force) et d’arroser abondamment le tout de structures et de parties instrumentales prog. La basse de l’excellent Ellefson est, comme on pouvait s’y attendre, bien mise en avant dans le mixage et les soli (guitare comme clavier) sont judicieusement mis au service des compos sans être forcément super démonstratifs. L’utilisation par moments de riffs bien heavy (pour un groupe de prog hein !) apporte à la musique d’Avian un petit côté power pas déplaisant qui contraste remarquablement avec la légèreté de certains compos. On retiendra surtout le très enjoué The Depths of Time qui comblera les vieux fans d’Helloween (Lance King prend d’ailleurs dessus quelques intonations à la Mickael Kiske), l’accélération fulgurante au milieu de Time and Space part 1 et, d’une manière générale, une flopée de titres tous plus efficaces et sympathiques les uns que les autres (Queen of the Insane, Single Blade of Vengeance,…). Dans l’ensemble les compos se valent et sont toutes plus ou moins d’excellentes factures. Je me permettrais juste d’émettre un bémol sur les deux premiers titres qui me semblent quelque peu inférieurs (les screams de Lance sur Black Masquerade sont à mon goût fort dispensables pour ne pas dire pénibles). Amateurs de groupes comme Crimson Glory, Helstar, Dream Theater, ou plus généralement amateurs de heavy un peu technique n’hésitez pas à donner une chance à ce skeud qui m’a personnellement procuré beaucoup de plaisir. |
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