THE ICARUS LINE
Avowed Slavery [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 36.19
Style : Rock Noise
  Infos :
  Contact label : http://agitatedrecords.com
  Contact groupe : http://theicarusline.com http://theicarusline.bandcamp.com
  pavillon 666
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 janvier 2015 , réalisée par Chart
   
THE ICARUS LINE n'est pas vraiment un groupe de tête d'affiche par chez nous alors que son statut est plutôt intéressant aux Etats-Unis. C'est comme ça, et ça marche dans les deux sens, certains groupes fonctionnent mieux d'un côté que de l'autre de l'Atlantique. Il faut dire aussi que ce groupe s'inscrit très bien dans la lignée de certains groupes qui ont marqué l'histoire du rock américain. Il y a du SONIC YOUTH et du MARILYN MANSON dans ce projet et ce septième album, « Avowed Slavery » sorti en 2014 ne pourra nier le fait que THE ICARUS LINE peut aller plus loin dans la noirceur qu'un bon nombre de formations pourtant réputées sulfureuses.

Cette bonne trentaine de minutes de musique peut se révéler à la fois chaotique et mélodieuse à l'image de « Leeches » composé comme une montagne russe, avec des moments clames et des moments des plus intenses. Si je comparais en introduction THE ICARUS LINE à MARILYN MANSON, c'est surtout pour le chant, certainement la qualité principale de la formation indus de Floride. On retrouve un peu la même voix que celle du révérend, tout particulièrement sur ses derniers albums. La musique elle reste rock sur ses bases. Les ambiances elles sont travaillées au couteau avec une basse tranchante et bien lourde. Les guitares interviennent d'une manière chaotique pas toujours très mélodieuses, un peu comme un solo sous acide de Kurt COBAIN. C'est en tout cas l'impression que laisse « Junkadelic » et ses inspirations chaotiques. « Raise Yer Crown » accentue la lourdeur du groupe par des tempos plus lents tandis que « Salem Slims » se fait nettement plus énergique. On serait tenté de dire que ce titre est aussi plus traditionnel mais il n'en est rien. Les guitares font un travail si particulier chez ce groupe qu'il est difficile de parler de rock et encore moins de pop rock et c'est tant mieux ! Si vous aviez besoin d'originalité, vous pourrez au moins compter sur cette formation. L'album se conclue avec un titre plus long que les autres « The Father/The Priest » dépassant les 13 minutes. L'ambiance y est à couper au couteau et lorsque les guitares interviennent c'est pour apporter une bonne touche de chaos supplémentaire.

Si vous aimez la musique venue des recoins les plus sombres de l'âme, vous avez de quoi vous faire plaisir avec ce disque. Même si on échappe aux standards, ce n'est que pour mieux se rapprocher de quelque chose d'assez culotté et finalement talentueux.







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