CHAPEL OF DISEASE
The Mysterious Ways of Repetitive Art [ 2015 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 47.31
Style : Black Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.fda-rekotz.com/
  Contact groupe : http://www.facebook.com/chapelofdisease http://www.lastfm.fr/music/Chapel+of+Disease
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 janvier 2015 , réalisée par Vyzhas
   
L’air de rien, certains combos ne sont peut-être pas sous les feux des médias spécialisés, cela ne les empêchent pas de se faire remarquer par les amateurs du genre. C’est le cas de Chapel of Disease. Actifs depuis 2008, les allemands se sont déjà créés une petite place dans le milieu underground avec un premier album convaincant en 2012. Trois ans après ce « Summoning Black Gods », les deathsters remettent le couvert avec leur deuxième opus « The Mysterious Ways of Repetitive Art ».

Officiant sur « Summoning Black Gods » dans un death old-school de bonne facture sans être transcendant, le quartet s’est quelque peu défait de ces influences bataves (Asphyx en tête), et propose une musique aux nuances plus prononcées. Chapel of Disease conduit l’auditeur dans un death pachydermique et poisseux, et contrairement à son prédécesseur, ce second disque est bien plus diversifié rythmiquement. Dépassant globalement les 6 minutes, les compositions se basent sur différents reliefs, sans être ennuyeux. Entre accélérations blastées, dissonances typiquement black, riffs lourds mid-tempi à la Black Sabbath et les cassures rythmiques pesantes lorgnant vers le doom, le groupe opère un métissage intéressant, qui apporte une plus-value non négligeable par rapport à d’autres formations lambda.

Le travail sur les ambiances est également plus poussé qu’auparavant. A l’image de l’artwork, cette offrande revêt un caractère plus mystique et occulte, notamment grâce à l’utilisation de chœurs cérémoniels et à une production à la fois claire et incisive. Les growls éraillés de Laurent T bénéficient d’une résonance caverneuse, participant à rendre l’atmosphère encore plus malsaine, même si ces derniers auraient mérité d’être un peu moins monocordes. Le vocaliste sait également se mettre en retrait lors de longs passages instrumentaux, permettant aux musiciens d’exposer tout leur savoir-faire.

A défaut d’être original, Chapel of Disease créé la surprise avec ce « The Mysterious Ways of Repetitive Art ». Les teutons ont su faire évoluer leur formule, avec un album plus varié rythmiquement, dégageant une ambiance ritualiste, tout en conservant un riffing mastoc, un son gras et les senteurs pestilentielles du death à l’ancienne. La durée des titres et l’aspect compact du disque pourront en freiner certains. Mais là où beaucoup de groupes pêchent par linéarité dans l’exercice de « l’alambiqué », c’est un coup de maître pour Chapel of Disease, qui sans révolutionner le genre, arrive à proposer un disque à la fois efficace et sans aucune longueur. Chapeau bas !







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