CORONATUS Cantus lucidus [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 42.00 Style : Métal symphonique |
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PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 10 janvier 2015 , réalisée par lisa | ||||
Les Allemands de Coronatus ont fait du chemin depuis leur premier album Lux Noctis sorti en 2007. Le groupe s'inscrit dans la lignée des groupes symphoniques comme Nightwish et Epica, mais intègre également dans ses compositions des mélodies folk depuis 2009 avec le troisième album Fabula Magna. L'évolution est notable, et le quartet ne compte pas s'arrêter sur une si belle lancée pour leur sixième album, puisqu'il décide de compter parmi les siens une nouvelle chanteuse, Anny Maleyes, pour remplacer Ada Flechtner. Une nouvelle recrue qui pourrait faire des étincelles. Ne serait-ce qu'en regardant la pochette colorée de Cantus Lucidus, on peut être sûr que Coronatus nous a concocté un petit bijou musical. Un appel au rêve et au merveilleux grâce à la main experte de Jan Yrlund (Dagrove Design), également à l'origine de nombreuses pochettes d'Apocalyptica, Stratovarius et Manowar. La première chanson "Schnee & Rosen" confirme immédiatement notre pressentiment. On est tout de suite séduit par les voix ravissantes de Carmen Lorch et d'Anny Maleyes, dignes de sopranos d'opéra. Les voix s'entremêlent à la perfection, une véritable symbiose se créé entre les deux chanteuses et le résultat en est absolument majestueux. Les deux chanteuses délivrent leurs paroles telles les voix de la sagesse dans des chansons spirituelles, renforcées par les chœurs religieux. Les thèmes restent ceux de la vie, de la religion et de la mort, mais le groupe traite également des sujets d'actualité, notamment dans "No Holy Wars" en condamnant les divers conflits qui éclatent à travers le monde. Le latin est délaissé dans cet album, mais cela ne manque pas. Anglais et allemand s'alternent, et même la langue de Goethe est un délice auditif. Ce qui fait également la qualité de Cantus Lucidus, c'est sa diversité : des passages classiques comme dans l'introduction de "Schnee & Rosen" ; du folk avec les mélodies enjouées du violon, comme dans "Deborah" et "No Holy Wars", ainsi qu'une flûte enchantée dans "The Elvenwell (I Can Give You...)", "Freundschaft" ou encore "Unsterblich" ; et bien sûr un rock énergique, notamment grâce à la batterie déchaînée de Mats Kurth. Coronatus nous offre une musique rythmique, gaie, entraînante, aux mélodies plus travaillées, plus complexes, et un album plus abouti que les précédents. Une vraie communion prend forme entre énergie et émotion. Beaucoup d'instruments différents apparaissent dans cet album et confèrent ainsi au quintette son étiquette de groupe symphonique. Guitare, batterie, violon, flûte, piano, orgue, tous sont valorisés, cohabitent dans l'harmonie la plus totale et contribuent à la beauté des mélodies. Mention spéciale au superbe solo de guitare d'Olivér dans "Autumn Child (In My Dreams)" ! Cantus Lucidus est un album enchanteur que l'on a envie d'écouter en boucle. L'auditeur est complètement sous hypnose et on aimerait que la musique ne s'arrête jamais. Seul bémol que l'on pourrait alors mettre, l'album est peut-être trop court, ce qui est du coup bon signe puisqu'on en redemande. Une année qui finit en beauté pour le quintette, cet album marque vraiment l'apogée de sa carrière et on ne peut que s'incliner face à ce chef d'œuvre. Un album accessible qui comblera même les moins initiés. |
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