ETHEREAL Opus aethereum [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 41.00 Style : Blackened Death symphonique |
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Infos : | ||||
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Chronique : 04 janvier 2015 , réalisée par sarvgot | ||||
ETHEREAL est le groupe qui commence à monter au sein de la scène Black Symphonique européenne. Le quatuor vient en effet de signer sur le label Candlelight, l’un des plus réputé dans le genre. C’est plutôt bon signe donc, lorsque l’on reçoit le premier album de ce groupe originaire de Liverpool … encore un bon signe, musicalement parlant. Pour parfaire notre attente, quant au son qui viendra titiller nos cages à miel, OPUS AETHEREUM a été mixé aux Hertz Studio, là-même où furent mixés les albums de BEHEMOTH, dont le génialissime THE SATANIST, réputé, justement, pour son mixage très précis à la fois massif et subtil. Allez, assez attendu, les préliminaires ça va un moment … Magneto, Serge ! L’entrée se fait en douceur, sur NOMICON, une intro à l’ambiance théâtrale très victorienne et sombre (tout comme l’intro d’AETHEREUM). On retrouve les principales influences du groupes sur ce titre, à commencer par DIMMU BORGIR, dans l’utilisation des nappes de synthé, et le son des 6-cordes. Ce premier titre laisse déjà découvrir un son très propre. Les 2 soli de guitares proposés viennent appuyer ce constat. Clairement, le choix du studio n’est pas anodin et a été choisi pour mettre en valeur les compositions du groupe. Dans le même genre, CARACH ANGREN passera pour de la musique pop … Pour rester dans la partie symphonique, loin d’innover, on retrouvera surtout les gimmicks du genre, et surtout, l’influence de DANNY ELFMAN qui flottait déjà sur le DEATH CULT ARMAGEDDON (DCA) norvégien (utilisation des cuivres notamment). On se dit que ces anglais ont été élevés au canon DCA durant leur formation métallique. On tirera ce constat de la plupart des titres (UNHOLY UNGODLY, PSALM OF THE DECEIVER). Une partie symphonique peu innovante donc, mais l’ensemble se révèle plutôt agréable car un peu plus en retrait, peu envahissante, et bien mixée avec les parties plus Black de cet OPUS AETHEREUM. Les cuivres donnent ce côté grandiloquent au son et les cordes appuient davantage sur le dramatique. L’aspect plus agressif de l’album, sa partie Métal donc, est parfaitement exécuté et mis en valeur par la production, qui sert beaucoup cet opus. La batterie est parfaitement audible et suffisamment puissante, contrairement à d’autres productions du genre, et les guitares ne sont pas simplement utilisées que dans un aspect de ‘riffing’. A plusieurs occasions, les guitares délivreront des lignes plus mélodiques. On retiendra ainsi quelques soli sur plusieurs titres dont certains révéleront même une technique largement supérieure à la moyenne (CONTORTED UTOPIA) par l’utilisation d’harmoniques ou de ‘sweeping’ qu’on ne retrouvera que chez peu de groupes Black. Même si l’on sait que certains cachent bien leur jeu (Arve ISDALE notamment, qui avait explosé au sein d’ I). Les guitares d’AETHEREUM révèlent le côté épique auquel le groupe sait s’adonner sur certaines compositions, plus dramatiques aussi, grâce aux cordes (s’entend les instruments symphoniques : violons etc, … ). La voix apporte également sa contribution à l’aspect agressif et Métal de l’album, flirtant souvent entre le Black et le Death. Aussi, aurait-on d'avantage prêté l’étiquette de Blackened-Death symphonique que de simple Black symphonique donné par le label. C’est en tout cas l’impression que nous laisse le sublime final WAKING DEATH, titre assez représentatif de l’album, et le plus long (6’01, si l’on ne compte pas la longue intro du premier morceau). ETHEREAL réussit donc la où beaucoup ont échoué. ABIGAIL WILLIAMS, CARACH ANGREN, CRADLE OF FILTH devenu l’ombre de son passé … DEATH CULT ARMAGEDDON avait marqué de son empreinte le Black symphonique, et ce sont les anglais qui parviennent à s’en approcher le plus grâce à ce 1er album. A l’écoute d’OPUS AETHEREUM, on n’oubliera jamais l’album des Norvégiens, clairement. Mais il parvient a s’en éloigner assez et surtout à proposer sa propre vision du genre pour le rendre l’album plus indépendant et légitime. Il n’y a pas vraiment de temps-mort lors de l’écoute (41 minutes) et les morceaux s’enchaînent dans une ambiance bien-sûr symphonique, maîtrisée et tantôt épique, tantôt brutale. Un bon cru que ce premier album Black de 2015, le premier pour ETHEREAL. |
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