WORMS EAT HER The eleventh plague [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 32.02 Style : Deathcore |
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Infos : | ||||
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Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 01 janvier 2015 , réalisée par superbenny666 | ||||
Si vous suivez l’actualité vous aurez peut être noté que l’année 2014 s’est terminée avec cette niouze insolite : un ver a été découvert dans le cerveau d’un type en chine. Bizarrement c’est aussi à la fin de cette même année que le groupe de vers nantais WORMS EAT HER a pondu son 1er opus, “The Elenventh Plague”, coïncidence? Je ne crois pas. Peu importe, le résultat est le même, leur son va vous démanger le cerveau et vous donner envie de pogoter dans tous les sens sans réfléchir. Le quatuor nous propulse une galette d’une trentaine de minutes de death/metalcore bien agressif qui ne vous lâche jamais. On débute par une rapide intro parfaite pour lancer l’album avec “Born to destroy”, morceau où ça blast direct avec 2 styles de voix, des breaks pour headbanger et des passages techniques sur la fin. Le chant, assuré principalement par Bouky mais aussi par le bassiste, Marous, pour les background, varie d’un genre caverneux à un genre plus black/grind hurlé. Ces 2 alternances vocales rajoutent une dose d’énergie à l’album. C’est l’une des caractéristiques de cet album, une influence de plusieurs styles qui donnent un groove bien lourd et technique. On est loin d’un death metal qui blast tout le temps. Ce groove, parfait d’une intro ou d’un interlude, permet d’illustrer le climat post apocalyptique de l’album, où la guerre pour survivre fait rage. Seuls les plus forts survivront. L’artwork de la pochette prend son sens au fil de l’album, il va falloir combattre les vers affamés et pas commodes !!Le batteur ne lâche rien non plus, bien que son instrument sonne un petit peu en retrait sur certains passages. “Sheitan” arrive avec une intro qui fait bien comprendre qu’on arrive au combat final et que personne ne lâchera quoique ce soit, et lorsque ça part, on imagine bien un wall of death” dessus en live. Les breaks permettent de rallier les survivants à la cause du groupe, pour finir en déroulant sans pitié comme un char d’assaut sur une armée de zombies. Ce morceau est juste énorme. Un petit morceau bonus “Necrophallus” termine l’album avec un son plus métalcore sur le début mais tout aussi agressif que les titres précédents. On retiendra donc la diversité d’influences de l’album qui le rend vraiment vivant et énergique. Niveau production, on a un son de qualité avec des enchaînements logiques entre les titres. L’ajout de samples n’est pas excessif et permet de poser l’atmosphère. Il faut savoir que Worms Eat Her a joué avec de grands noms tel qu’Exhumed ou Inhumate, et on peut entendre quelques influences qu’ont du avoir ces groupes. Cela promet un bel avenir aux nantais. On pourra éventuellement regretter l’absence de solo mais “The Eleventh Plague” reste de très bonne facture et on attend impatiemment les dates à venir. |
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