DARKHER The Kingdom Field [ 2014 ] |
||||
CD Album Durée : 22.02 Style : Dark folk |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 24 décembre 2014 , réalisée par blacklakenidstang | ||||
Dans une ambiance sombre et mystique, une voix se fait entendre. Sirène ou enchanteresse, la britannique Jayn H. Wissenberg appelle à la suivre dans des eaux tumultueuses. Sous un brouillard musical, par sa voix céleste et fragile, la prophétesse captive son auditeur pour l’hypnotiser entièrement et lever toute résistance à son art. Les pouvoirs de Jayn H. Wissenberg sont en effet bien réels, j’en ai peur. Mes oreilles ayant pris l’habitude de me refuser l’écoute de la quasi-totalité des chanteuses, j’ai eu l’immense surprise de tomber instantanément sous le charme de la britannique à la chevelure de feu. Prophecy Productions m’aura ainsi, une énième fois, fait découvrir une artiste avec un véritable charisme, semblant réussir à composer pour toucher directement les âmes, comme le font déjà Vàli, Nhor ou Alcest. Cette fois, la signature du label allemand s’est tournée vers un one-woman band anglais créant un dark folk pour le moins atmosphérique. L’EP de DARKHER, The Kingdom Field, matérialise donc un univers gracieusement obscur, semblant être une ode à une solitude comblée par des pratiques occultes. "Ghost Tears", d’ores-et-déjà présenté, révèle ainsi une atmosphère énigmatique où l’élégante voix de Jayn H. Wissenberg hante son auditeur et semble l’appeler à l’apprentissage de savoirs anciens et secrets. Le morceau suivant, "Hung", quant à lui, dévoile à quel point la voix de l’enchanteresse est somptueuse, mariée à un dark folk calme, simple et mystérieux. Mais c’est bien "Foregone" qui a fait de moi une disciple de Darkher. Subtilement psychédélique, appuyé par des percussions tribales, ce morceau est un chef d’œuvre ésotérique unique dont je laisse la découverte aux profanes. "The Kingdom Field" marque alors la fin de ce court régal musical par un voyage instrumental dans un monde solitaire qui pourra faire parcourir le corps de l’auditeur de bien des frissons si toutefois celui-ci se laisse emporter par la magie de la douce prophétesse. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|