SAINT REBEL
Saint rebel [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 48.57
Style : Heavy metal/hard rock
  Infos :
  Contact label : http://www.targetdistribution.dk
  Contact groupe : http://www.saintrebelmusic.com http://www.myspace.com/saintrebelmusic
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 10 décembre 2014 , réalisée par Ivan.Jack
   
Décidément le Danemark est en vogue ces temps-ci, les productions nouvelles et ambitieuses se comptent par dizaine (sous le label Mighty Music) et la plupart sont réellement intéressantes et inspirées. Saint Rebel est de ces jeunes loups qui proposent un metal classique « in your face », très lourd à faire pâlir le groupe de thrash le plus bourrin soit-il....

En effet, c'est par cette particularité que le groupe se démarque des autres, et en même temps de là-même arrive une lassitude auditive et même une irritation croissante par rapport à cette production certes moderne, mais ultra formatée et ayant oublié la notion d'instruments réels...

Alors ça passe sur 2 ou 3 morceaux mais cette absence de dynamique crée un sentiment de linéarité flagrante et sur la longueur d'un album entier, la pilule passe mal. Il y a une telle compression sur les batteries - surtout que le batteur n'utilise que la cymbale crash (il n'a pas l'air de connaître la ride ni le charley le bourrin...), puissante et forte en fréquence - et sur la voix (le chanteur hurle constamment sur les mêmes notes, sans grande recherche mélodique) qu'on a une impression d'écrasement des tympans, ce qui dessert l'ensemble de la musique, qui n'est pas inintéressante dans le fond, mais vraiment gâchée par cette surenchère de compression...

Le chanteur Jonas Kaas est toujours à fond, coincé dans les médiums aigu, éraillé, poussif et n'arrive même pas à se calmer sur les moments plus légers.. La ballade « Now you know » en est le meilleur exemple, dès le début du couplet, la voix est haute et criée, sans aucune sensibilité ni délicatesse, les morceaux n'évoluent pas dans la distance, à fond perpétuellement... et douze morceaux dans ces conditions, c'est long... trop long...

Un album sans grande nuance qui aurait mérité une production bien plus roots, où l'on aurait pu entendre une vraie caisse claire et de vraies guitares, saturées et sous-accordées certes mais organiques... Là, on est plongé dans un marasme brouillon d'où rien de vraiment attirant ne sort, les morceaux étant tous plus ou moins les mêmes dans la structure... un cruel manque d'originalité pour ce deuxième album...







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