BLOWN
Through Demon's Eyes : Life And Death Of An Anti Hero [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 44.31
Style : Metal Hardcore
  Infos :
  Contact label : https://www.facebook.com/pages/subversiv-records/176200263716?sk=timeline
  Contact groupe : http://www.blown.ch/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 01 décembre 2014 , réalisée par NegativeHate
   
BLOWN ! Leur nom résonne comme un coup de feu tiré dans les vallées du Tyrol à l'exception faite que ce ne soit pas du yodle et que le groupe en question ne vienne pas réellement d'Autriche. Ils viennent en fait du pays d'à côté, la Suisse, et plus précisément de Nyon dans le canton de Vaud. Concernant la bande, ils sont cinq : un chanteur nommé Schahin, deux gratteux que sont Bobo et Aaron, un bassiste appelé Maxime et enfin un batteur que l'on surnomme élégamment « Pet »... Ces cinq Helvètes nous proposent à l'écoute leur dernier opus, troisième full lenght depuis la création du groupe en 1997, intitulé « Through Demon's Eyes : Life And Death Of An Anti Hero ». Cet effort « Métallico-Hardcoreux» est une sorte de carnet de route d'un Anti Hero anonyme et fictif qui est fortement inspiré de la vie de Luis Luccheni, assassin de l'Impératrice Sissi. Le groupe nous raconte donc son histoire grâce à douze musiques et quatre chapitres. Installez vous bien, l'histoire va commencer...

Nous commençons donc par « Deathwish », première musique du premier chapitre donc. Pas la peine de vous faire un dessin, le titre parle de lui même pour ce qui est des paroles (« Le commencement est aussi bien que la fin », sous entendu la naissance et la mort). Pas de grosse surprise ici, les riffs sont communs et pas réellement innovants : c'est du hardcore à tendance mélo et c'est tout ! « Betrayed » laisse passer elle le côté mélodique en premier cette fois-ci si bien que le riff principal est pour moi taillé Death Mélo Scandinave plus que Hardcore. Ce que je remarque aussi ici, c'est que les parties censées être lourdes ne le sont pas vraiment, même le breakdown de fin fait palot à côté du riff le précédant, reprenant la même base niveau sonorité. « Abyss » clôt le premier chapitre avec une approche toujours assez Death gentillet et toujours aussi répétitive... Mais bon dieu, ce riff aux alentours des 2 minutes 20 est puissant à souhait et aurait mérité d'être plus exploité...
Chapitre deux : alors là, on attaque direct au tapping mêlé à une rythmique beaucoup plus puissante émotionnellement parlant et même musicalement parlant ! « Perdition » est un morceau de toute beauté, groovy à souhait et agressif sur certains passages (enfin un breakdown digne de ce nom!). Deuxième titre du chapitre « Slave ». J'accroche beaucoup moins cette fois, j'ai l'impression de recevoir beaucoup trop d'informations à la seconde, je me perd dans la musique en fait et j'en fini par zapper quelques éléments. C'est ça le problème du groupe. Toujours la même remarque, le riff et le breakdown en lui même sont pour moi beaucoup trop similaires et cela fait que nous ne chutons pas à cause de l'onde de choc que cela aurait dû causer. « Irreversible » renverse (joli paradoxe!) la done avec un break que l'on pourra écouter dès le début de la composition vu que c'est en fait l'intro. Mais bon, dans la musique en elle même, rien ne change beaucoup, il y a toujours ces riffs qui deviennent fades à la longue...
La monotonie s'accentue avec le chapitre trois qui débute sur « Comittment ». Par ma critique, je ne veux aucunement dénigrer le groupe sur sa technique car ils font sincèrement leur boulot, le tempo est rapide, les gars gèrent respectivement leurs postes. Mais il y a peu de changement d'une musique à l'autre... Enfin, le timbre de voix du chanteur que je trouvais particulier au début commence à irriter... A peine le point de la phrase précédente affiché, voilà que tout change ! Une introduction acoustique, une rythmique complètement révolutionnaire comparée au reste de l'album, le chant s'accordant parfaitement au style de la musique quoique pas assez puissant quelques fois et un nom qui reflète totalement mes pensées ! « Hope », ma rédemption ! Si je ne devais noter cet album que par cette musique, le dix serait attribué directement. Voilà la touche de folie que j'attendais, la touche d'expérimentation, ce qu'il fallait oser ! « Shadows » , la suivante, continue un minimum sur la même lancée mais je redoute de retrouver la même routine au chapitre dernier, le suivant...
Chapter four, Kapitel Vier, Chapitre quatre : le dernier acte. « Wrath » est un morceau correct et qui fait bouger plus que les autres grâce à notamment son refrain où la six corde monte puis descend la gamme appuyée par une rythmique lourde et solide et où le chant se charge de donner un côté presque épique ! « Shelter », que l'on peut traduire par « Refuge » ne m'a pas vraiment convaincu lui non plus étant donné qu'après bientôt trois quarts d'heure d'écoute, peu de changements ont été remarqués au fil de l'album. Mais évidemment, à chaque fois que je souligne cette monotonie, le CD me fait mentir. BLOWN est totalement dans un Death Melo à la IN FLAMES sur cette compo clôturant l'album. Les gars développent une instrumentalité énorme ici et donne à l' « Epitaph » du troisième essai une dimension totalement nouvelle !

Pour moi, BLOWN fait simplement ce qu'il sait faire le mieux ou presque : du Hardcore. Mais justement, le hic c'est que lorsque le groupe dérive, lors d'une seule musique ou même lors d'une seule partie de musique, nous nous attendons à mieux de la part de la bande. Nous nous attendons à quelque chose de plus poussé et nuancé. Alors vu ce que le groupe nous propose sur « Hope » et « Epitaph », le groupe peut y arriver. Cela sonne nettement plus Death Metal mais je trouve que BLOWN réussit mieux dans cette direction, ayant prit plus de plaisir en écoutant ces deux musiques que l'album en lui même. De plus, les riffs de guitare sont presque toujours construits de la même façon : une première mesure basée sur les palm muting et les basses puis une seconde tournée vers les aigus et les montées de gamme. Enfin, le groupe présentait l'album comme une histoire, enfin c'est ce que j'ai compris, et je m'attendais donc à ce que les chapitres soient plus structurés racontant une histoire dans l'ordre chronologique, mais pas réellement...Mais bon, le mot d'ordre de cet album est monotonie, dommage car il aurait pu devenir une sorte de chef d’œuvre !







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