WOLVE
Sleepwalker [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 36.36
Style : Post-rock/metal
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.facebook.com/wolveofficial http://wolvemusic.bandcamp.com
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 01 décembre 2014 , réalisée par Ivan.Jack
   
J'avoue, je me suis trompé...

A la première écoute, je me suis mis à penser que cet ovni allait me déprimer tant ses rythmiques principales sont lentes et lourdes, et le chant très lancinant, limite dépressif.... mais qu'elle ne fut pas ma surprise lorsque mes poils se redressèrent tous un à un, sur une montée sonore de « Cassiah », le chant m'emportant dans un espace inconnu et la musique enveloppant le tout d'une manière indéfinissable.... me laissant tout chose jusqu'à la dernière note de « Sleepwalker », sorte de ballade acoustique profonde et légère à la fois, semblant tenir le temps suspendu...

Oui, j'ai pris les jeunes loups français pour des dépressifs chroniques, gavés de Pink Floyd, d'Opeth et de post-metal frémissant... Que nenni, la surprise passée, je me suis remis la galette deux fois de suite en lisant la biographie, qui explique le thème....

Et là, tout s'est éclairé !!! Sleepwalker est l'histoire d'un ancien astronaute du même nom qui participa à plusieurs missions de mise en service de satellites, jusqu'en 1997 où il fut porté disparu, sans raison, peut-être perdu dans l'espace à jamais... Mais cet homme aurait, semble-t-il, réapparu vers Panama en 2011, avec cette incertitude et ce questionnement de toutes ces années de survie dans l'espace.. Comment ? Pourquoi ?? Etait-ce vraiment lui ??

Wolve est donc l'ovni qui narre cette épopée spatiale et intérieure, avec sa musique lourde, mélodique et très intimiste, avec un risque pour l'auditeur assidu de plonger définitivement dans leur univers et d'avoir du mal à en sortir...

J'aime entendre ou du moins imaginer une histoire lorsque je découvre ou redécouvre un album et là, je suis vraiment comblé... La voix de Julien Sourniac, principal compositeur, est lancinante il est vrai mais très expressive et pas dépressive comme je l'avais ressenti tout au début (encore mille excuses pour cette erreur d'appréciation), la basse est omniprésente et soutenue par des rythmes de batterie groovy, parfois rageurs... Les guitares sont parfois teintées de prog 70, parfois post-rock ou même indus dans un esprit atmosphérique et étiré, et la longueur des morceaux (10 minutes pour Ocean, 11 minutes pour Cassiah) est totalement effacée par la qualité des compos et de l'originalité du jeu...

Ma crainte s'est transformée en coup de cœur, je suis heureux de m'être trompé car j'ai fait un beau voyage intérieur et pas si noir qu'on pourrait le croire, et j'espère que beaucoup de mélomanes feront le même, car ce groupe mérite vraiment d'être connu et supporté. Une très belle performance musicale et artistique, à surveiller de très près...







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