THE WORLD OVER Rempart district [ 2014 ] |
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MCD-EP Durée : 20:18 Style : Post hardcore |
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Infos : | ||||
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Chronique : 14 novembre 2014 , réalisée par riffraph | ||||
Aujourd’hui, j’ai une exclusivité « Pavillon 666 » rien que pour vous ami(e)s lectrices et lecteurs, la première chronique de ce groupe outre-Atlantique en France. Dans le monde du post-hardcore, une toute nouvelle formation « The world over » venue tout droit de Los Angeles sort son premier EP de cinq titres « Rampart District ». Produit par le guitariste du groupe « Escape the Fate » Omar Espinosa une figure du genre musical, cette galette frappe les esprits de par sa maturité. Car en effet les membres du groupe sont jeunes et « cocorico » le guitariste rythmique Xavier Moreux, un expatrié français, parti réaliser son rêve américain musical participe à cette aventure. La plupart des membres du groupe sont issus de la « Los Angeles Music Academy » où ils se sont rencontrés. Ce premier opus impressionne de par la qualité du mixage et des compositions bien léchées. Bluffante est aussi la prestation de la jeune chanteuse d’origine hawaïenne Tiare de 21 ans, prononcez « Tiaday » in english please, aidée par les vocalises du talentueux bassiste Eric. Le mélange subtil de chants saturés et clairs se marient bien aux compos qui alternent entre le pêchu, (merci à Anthony le batteur) et les passages plus calmes. Les solos du lead guitar Ryan sont humbles, intelligents et bien construits. Ma préférence ira aux compositions « Swervewolf » et « the Wars we Wage » qui ont servi à promouvoir le groupe. Un choix sans doute délibéré et judicieux pour mettre en lumière ces musiciens en devenir. Les 3 autres morceaux : « Dreamers Disease », « Brick Alley Beatdown » et « Boston, Bitch » n’ont pas à rougir de l’ensemble. Grâce à une écriture musicale combinée à un chant varié, les 5 titres se suivent mais ne se ressemblent pas. Bref, on ne voit pas le temps passer et on en redemande. La production est professionnelle, cela s’entend et se voit aussi, notamment sur les clips vidéos disponibles sur YouTube (à l’heure où j’écris ces lignes pas loin de 31000 vues pour « Swervewolf » quand même…). Actuellement en tournée, ils se sont même payé le luxe de jouer dans la salle mythique « whisky a go go » ! Les textes, riffs et mélodies alternent entre le sombre et l’espoir. Un espoir aussi pour « The world over » un groupe qui mérite d’être connu et encensé dans ce milieu où il est difficile de se faire une place… |
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