DYSANGELIUM
Thanatos Askesis [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 46.58
Style : Black Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.w-t-c.org/
  Contact groupe : http://www.facebook.com/dysangeliumofficial http://dysangelium.bandcamp.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 10 novembre 2014 , réalisée par Vyzhas
   
Et voici un petit nouveau dans l’univers de la mouvance dite « orthodoxe » du black metal. Enfanté en 2009, Dysangelium accouchent de leur tout premier album « Thanatos Askesis » dont la sortie est prévue la veille de Noël (coïncidence ?). Fort de deux démos, le jeune combo allemand s’est entouré d’une grande pointure du black en terme de label, puisque World Terror Committee a pris le quintet sous son aile.

Et la musique dans tout ça ? Rien de bien original, les teutons pratiquent un black metal dans la veine des groupes comme leurs compatriotes d’Ascension, les polonais de Blaze of Perdition ou les incontournables suédois de Watain. Après avoir dit cela, difficile d’en dire plus. En effet, aux contraires des groupes précités, possédant chacun une identité propre, Dysangelium se vautre magistralement dans le melting-pot convenu et impersonnel, en reprenant les mêmes gimmicks que leurs collègues dans la structure des titres. Il est inconcevable de nier tout le travail fait par le groupe, notamment sur la production avec un rendu sonore léché et puissant. Les ambiances malsaines et les arpèges lancinants marchent plutôt pas mal, mais tout cela est du vu et revu, et en mieux chez d’autres formations. Même si certains riffs demeurent très efficaces, l’homogénéité et la linéarité de l’ensemble finissent par lasser. Quel dommage également que Sektarist 0 ne varie pas plus sa palette vocale. Les vociférations grasses du bougre démontrent un réel potentiel, mais le vocaliste reste un peu trop cantonné dans une tonalité caverneuse et rauque proche d’un Niklas Kvarforth (Shining ; ex-Den Saakaldte). Il n’y a guère que la basse qui tire son épingle du jeu. Avec son grain métallique, celle-ci assure sa présence par des lignes galopantes peu communes dans un style où la basse se contente de suivre un peu trop scolairement les guitares.

Ce « Thanatos Askesis » n’est donc pas en soi mauvais. Dysangelium se cherche encore en tentant de reproduire quasiment à l’identique ce qui a déjà été fait dans le genre. Un peu plus d’audace ainsi qu’un grain de maturité dans les compositions, et les allemands peuvent être en mesure de sortir un disque tenant la route face à la masse des autres formations. La suite au prochain album …







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