DIVINE ASCENSION
Liberator [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 64.14
Style : Metal symphonique progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.vicisolum.com
  Contact groupe : http://www.divine-ascension.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 octobre 2014 , réalisée par Ivan.Jack
   
Oui, je vous vois venir de très loin.. Vous allez me dire, encore du metal symphonique à chanteuse, pompeux et sirupeux, avec de jolies intentions, de la forme mais pas de fond, un semblant de lyrisme dans la voix mais sans âme.... Je vous arrête tout de suite, n'en déplaise aux jeunes frustrés qui sont déjà blasés avant d'avoir fait le tour d'un style et pensent qu'ils sont des experts en chroniques (il y en a beaucoup!), Divine Ascension est en effet un groupe de metal symphonique avec une chanteuse, à tendance progressive pour lequel j'ai flashé car je trouve justement qu'il sonne différemment des groupes de ce style que l'on entend actuellement.

Bien entendu, ils ne révolutionnent pas le style, mais apportent une touche musicale bien à eux, peut-être par le voix de Jennifer Borg, puissante et très rock, à l'instar d'une Magali Luyten de Virus IV ou encore Ida Hauckland de Triosphere, peut-être aussi par la présence d'autant de claviers que de guitares (enfin!!!!), et par le talent mélodique et technique de tous les membres de ce groupe australien...

Une chose me frappe dès le deuxième morceau, « Stronger », c'est l'analogie qu'on peut faire avec Symphony X, pas par le style de musique, quoique certains riffs ou ambiances soient directement influencés par les progueux fous sus-cités, mais par les lignes de chant.. Fermez les yeux, écoutez le disque et pensez que c'est Russel Allen qui chante, c'est bluffant, les deux vocalistes ont exactement le même feeling, la même façon de placer les mots ou finir les phrases... Surprenant, et de ce fait, magique, car cette chanteuse, au prime abord sans effet particulier, regorge de surprise et nous enveloppe par son talent dans le monde de Divine Ascension, qui se dévoile de fil en aiguille tout doucement, discrètement, comme ce « Liberator » à la première écoute pataud et pompeux qui prend forme et fait jaillir quelques mélodies bien sympathiques et différentes...

Et tout l'album est de cet acabit, et ça fait plaisir (quand on réalise que ce n'est que leur deuxième album...) On entend en même temps que les riffs metal un côté pop non déplaisant sur « Sorrow's sacrifice » et on repasse sur du pur metal-prog avec « Crystal Tears » doté de très belles lignes de chant.. Le prog est vraiment aussi présent que le symphonique, voire plus avec « Machine » et ses claviers très 70's, moog et nappes alternés, où l'on se délecte des soli de guitare majestueux et inspirés..

Les australiens jouent une musique plus sur les trace de Amberian Dawn ou Siren's Cry que Nightwish, si vous voyez ce que je veux dire... Ils savent également nous embaumer de beaux moments doux et envoûtants avec entre autres cette sublime ballade « Red sky » épurée, piano-cordes et toujours ce chant très profond, qui aurait néanmoins mérité d'être jouée sur un vrai piano acoustique, dommage...

« The final Stand » vous verra chanter à tue-tête le refrain très prenant dès la deuxième écoute et « Hideaway » lorgne furieusement vers Evergrey, ces saccades saturées tranchent vraiment avec le chant de Jennifer, ici très atmosphérique sur le refrain, dévoilant une autre facette de leur univers, tout comme « Memoria's longing », très folk avec un grain hispanique sur cette guitare acoustique omniprésente et cette chanteuse qui n'en finit pas de nous surprendre par son timbre flamboyant et son inspiration intacte...

Un très bon album ce Liberator, que je conseille aux fans de mélodies tranchantes et de voix féminines hors du commun, sans manières, sans sur-production, musique inspirée encore une fois et très naturelle...







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