DRENAI Deathwalker [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 54.52 Style : Folk metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 26 octobre 2014 , réalisée par Pounk | ||||
Drenaï est un groupe de folk metal originaire de Rouen et fondé en 2011 par des amis rôlistes. Loin de reprendre les codes habituels du genre, à savoir chanter les louanges de telle ou telle civilisation historique, le groupe décide pour ses textes d'aller puiser son inspiration dans les œuvres littéraires d'heroic-fantasy de l'auteur britannique David Gemmell. Drenaï est un groupe qui dispose d'un line-up plutôt conséquent : à savoir Diego au chant, Adelia au clavier et pour les chœurs, Greg et Guile aux guitares et pour les chœurs, Martial pour les instruments à vent et les chœurs, Simon pour le batterie, le bodhran et les chœurs et enfin Ben à la basse, au bodhran et pour les chœurs également. En 2013 une démo voit le jour et le groupe nous revient avec son premier album en 2014, il s'intitule Deathwalker. Deathwalker ouvre avec une introduction épique en la présence d'"Once Upon A Man", le groupe traitant essentiellement dans ce premier album des aventures de Druss la Légende (personnage emblématique de David Gemmel), les présentations sont donc faites. Avec "Edge Of The World" on arrive dans le vif du sujet : les riffs évoluent du heavy au death metal, le tout avec une touche celtique très présente qui confère bel et bien l'atmosphère propre à Drenaï. L'album dure un peu moins d'une heure mais les arrangements apportés à celui-ci (enregistré en home studio) sont agencés avec soin et cohérence ce qui permet aisément de voyager au travers des morceaux et de ne pas voir le temps passer. La première partie de "Sieben" est d'ailleurs un des reflets du soin apporté aux morceaux et nous offre une introduction très reposante et dépaysante, le calme avant le déluge. Concernant ce titre d'ailleurs un passage m'a fait penser directement à un titre d'Alestorm, les fans reconnaîtront. Les morceaux s'enchaînent donc mais ne se ressemblent pas, Drenaï prenant un malin plaisir à jouer avec les ambiances, tant au niveau instrumental qu'au niveau des voix, il n'y a qu'à comparer les parties chant de "Rowena" et de "Thirty Souls" par exemple pour s'en rendre compte. Avec Deathwalker, Drenaï produit un bon album aux sonorités variées qui sait nous faire voyager entre différentes ambiances. Au niveau de l'enregistrement celui-ci est de bonne qualité même si les guitares sont un peu en retrait à mon goût. L'album n'en souffre pas trop pour autant et reste tout de même une bonne découverte. |
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