ZAPRUDER
Fall In Line [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 41.36
Style : Post / Math
  Infos :
  Contact label : http://www.apathiarecords.com/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/zaprudertheband?ref=ts&fref=ts http://soundcloud.com/zapruder-1
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 octobre 2014 , réalisée par NegativeHate
   
Allez hop, direction Poitiers pour le groupe de Post-Quelque Chose ZAPRUDER. Post-Quelque Chose ? Késako ? En fait, cette expression a été inventé par le groupe pour décrire leur musique. C'est un condensé de tout les styles « Post » (Post HardCore, Post Metal, Post Rock) plus quelques influences MathCore, d'où le « quelque chose ». Le quintet nous propose son premier full-lenght, « Fall In Line », deux ans après leur premier EP « Straight From The Horse's Mouth ». Enfin, il sort sur Apathia Records et Hipsterminator Records.

On commence très fort par le titre « We Are Orphans » ! Dès le départ, le son puissant du groupe nous mettrait presque à terre, nous envoyant un concentré d'énergie pure dans la face. L'alliance de l'anglais et du français renforce cette puissance vu que notre langue maternelle est sollicitée, mais je pense que si l'album était totalement écrit en français la cohésion aurait été beaucoup plus forte. Ce genre de style est plus fort quand le groupe vient à nous (en concert encore plus qu'en CD) et non l'inverse. Le groupe de Hardcore Chaotique THE CHARIOT en est la preuve, le chanteur n'hésitant pas à s'accrocher à des poutres ou ce qu'il a sous la main et chanter la tête à l'envers. Mais dans tout les cas, les paroles sont magnifiquement bien écrites, anglais ou français, et rien qu'en les lisant on voyage déjà . Revenons en à la musique. Le groupe a incorporé deux instruments que je n'ai jamais entendu être marié au PostCore : le saxophone et la clarinette. Composées par Clément Beuvon et enregistrées par Thimothée Grivés, les parties où apparaissent ces instruments sont totalement d'un autre monde. Il n'y a qu'à écouter « Delusion Junction » pour s'en rendre compte, une magnifique musique instrumentale qui est placée au juste milieu de l'album. Mais cette interlude éclipsée, le chaos reprend de plus belle ! « Monkey On My Back » propose des riffs puissants, et surtout un riff en particulier qui est complètement entraînant et destructeur (je ne saurai dire lequel tellement ça part au quart de tour...). Le morceau d'ensuite est une ballade intitulée « Loquèle », une vraie bouffée de rêverie. C'est la première fois de l'album que le chanteur chante en voix claire et ça lui réussi vraiment bien, une voix bien cristalline mêlée à la guitare acoustique et à des ambiances. Et enfin voici le dernier morceau. Moi qui voulait du français, je vais être servi ! Le titre s'appelle « Je Ferai De Ma Peau Une Terre Où Creuser ». Je pense que le titre est assez évocateur, c'est une musique profonde qui se présente à nous et dont la structure est beaucoup moins complexe et déstructurée que les autres musique. De l'émotion pure et dure dans ce titre en somme !

Cet album est une sacrée réussite. Un moment d'extase dont le dernier titre est l'apothéose. En fin de compte, l'anglais ne m'a pas tant dérangé que cela. Plus sérieusement, je n'ai jamais vu un album aussi bien réalisé et aussi complet, les titres se suivant mais se ressemblant aucunement et chacun ayant sa touche qui le différencie de l'autre. Tout est parfait dans cet album et je fais la promesse, à moi même et au groupe, que je viendrai les voir. Point !







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