CRYPTOPSY revient avec un quatrième album studio cinq ans après "And Then You'll Beg".Cette album marque aussi le retour de Lord Worm au chant et sa voix unique qui fait partie intégrante de cette nouvelle tuerie.
Cette album, assez long tout de même (presque 50 minutes) commence sur une petite intro à la guitare acoustique avec un petit style espagnol mais ma foi un peu "ringard" mais pas désagréable composé par Jon Levasseur ancien membre de la formation....On ne s'arretera cependant pas longtemps sur ce titre...Passons directement à la grosse "gifle" qu'est le début de cette album :"In The Kingdom Where Everything Dies,The Sky Is Mortal " est le titre de ce souffle qui vous prend direct : Un son lourd dès le début et direct, Flo Mounier nous montre son énorme talent à la batterie avec la forte présence de ses blasts surpuissants couverts par des riffs de grattes monstrueux. Mais soudain, après cette avalanche un court break introduit la voix et là! Aïe! Le riff bien lourd bien Cryptopsy avec la voix de Lord Worm vous submerge et vous fait head-banger sans même en prende conscience... D'autres breaks viennent épicer le tout et nous donne une nouvelle fois l'occasion d'admirer le talent de ces gars là et de leurs structures de titres qui font leur particularité. Le morceau continue sans rature et fini par nous proposer un solo des plus réussi sur une ryhtmique toujour plus belle....
Que de thermes mélioratifs me direz vous... Mais ce n'est que le début, car en effet le titre est long (5"20) et nous offre un pont "guitare sèche" pour finir sur le riff d'intro... Mais là! Le deuxième titre ...Encore une épreuve de survie! Intro: blast puissant voix puissante et riff puissant et bougrement rapide,mais le pire reste à venir: après un cours solo chaotique le groupe propose un riff en son clair et là encore une claque: le riff en apparence calme est recouvert du "gravity blast" (un blast classique mais vitesse x2) qui ne vous oblige qu'à pousser un "boufffffff" tellement c'est bon et long . Le titre continue toujours avec une ambiance caractéristique du début de Cryptopsy .La piste s'achève enfin sur la reprise de l'intro et du passage en son claire, encore une fois que du bonheur .
"Adeste Infidelis" ne marque pas de réel changement quant à l'intro et reste dans la ligné Cryptopsy avec des passages toujours aussi puissant et éfficaces et une petite démo de Eric Langlois à la basse avec un petit passage solo en slap qui permet au titre de reprendre avec argne. Mais on retiendra surtout de ce titre le passage du milieu moins violent mais surtout accompagné d'un chant en français ce qui complète à merveille cette album qui semble manquer de rien. Enfin un passage tout en armonique artificielle vient finir ce titre une fois encore particulièrement réussit."The Curse Of The Great" marque une pause dans cette rapidité monstrueuse mais ne perd pas dans sa violence avec un titre à l'intro lourde accompagnée d'un chant très profond. Après des plans encore bien éfficace, le batteur nous fait part encore une fois de son talent et offre un break à la double pédale impressionant : en effet il fait un roulement de grosse caisse de plus en plus lent extrèment précis pour laisser le groupe suivre avec une rythmique thrash hyper tonique. Les titres s'enchaînent et se suivent à un allure folle et le suivant "The Frantic Pace Of Dying " rapelle la période de None So Vile avec des passages bien mélodiques qui sont tout de même suivis par du blast. Pour terminer on peut apprécier un break à l'orgue directement suivi part le même thème à la guitare.
Le septième titre stupéfait également puisque le groupe semble lui aussi être tombé dans la maladie jazz et en profite donc pour nous offrir une intro "jazzy"...et oui ça surprend mais au combien agréablement! Ce passage,(malheureusement) un peu court,laisse encore place à la brutalité du death métal du groupe qui ne sort pas de son style rapide et précis. "Angelskingarden" huitième morceaux débute sur une atmosphère symphonique et introduit un long morceaux de sept minutes encore une fois térriblement efficace mais laisse tout de même, après de nombreuses écoutes du CD (puisque c'est ce qu'il faut pour apprécier totalement cette album), une légère impression de déjà entendu, pour un titre qui est composé encore de beaucoups de breaks (un à la guitare sèche notament des plus particulier).Bref ce titre très complet est encore composé de blasts hyper rapides et d'un solo sur des bases heavy mélodique (orchestrées par Exod de Unexpect ) prodigieuse qui montre une nouvelle fois le talent du groupe.
La neuvième piste de "Once Was Not" est encore une fois une bonne surprise puisque le groupe calme un peu son jeu et joue un métal plus doux et mélodique en intro avec en plus de ça des paroles parlés par Lord Worm, mais cette accalmie est de courte durée puisque le blast resurgi ainsi que les riffs imcompréhensibles du groupe. 'The End", avant dernier morceaux du disque est également une belle réussite puisqu'il s'agit ici d'un titre fort en émotion alliant percussions (de Ange Curcio) et guitares hypnotisantes pour un rendu puissant,sourtout que cette merveille est directement suivie du dernier titre du morceaux composé d'une ryhtmique bourrine entamée en son clair plutôt originale. Après, pas de surprise le groupe continue avec leurs habituels blasts sauf qu'un nouveau passage heavy vient magnifiquement aggrémenter le tout pour laisser au groupe un dernier souffle de brutalité pour la toute fin. Oui mesdames et messieurs, le CD se fini très brutalement sur un dernier swip de guitare sortie de nul part.
Bref ( lol ) , je crois que nous avons ici une perle, LA perle de cette fin d'année. En effet TOUT est dans cette album: blast hyper rapides, plan heavy, solos ahurissants, rythmiques lourdes ou bien rapides, chant gutural, hurlé ou gémi. De plus le son est excellent...Une pure merveille donc à écouter d'urgence et à posséder de toute évidence.
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