MR BIG The stories we could tell [ 2014 ] |
||||
CD Album Durée : 61.38 Style : Heavy-rock melodique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 08 octobre 2014 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Trois ans après la reformation de ce super groupe, qui comporte, excusez du peu, Paul Gilbert aux guitares, Billy Sheehan à la basse, Pat Torpey à la batterie et Eric Martin au chant. Ce « Stories we can tell », 8ème album studio du groupe est flamboyant et les musicos n'ont rien perdu de leur classe, leur « big rock » n'a pas pris une ride depuis plus de vingt ans et donne une pêche d'enfer pour toute la journée... Musique positive, quand tu nous tiens !!! Ce qui est intéressant avec ce groupe, c'est qu'il est constitué de pointures dans leurs instruments respectifs, et de ce fait, peuvent toucher un peu à pas mal de styles tout en apportant chacun leur « patte » perso, qui fait parfois des merveilles... Vous aurez donc droit au groove classieux et dansant sur « Gotta love the ride » et « I forget to Breathe », avec un petit côté Kansas période années 80 bien sympathique, du rock presque sudiste sur « Satisfied » et « What if we were new » des ballades américaines standard mélodieuses, « The man who has everthing » et « Just let your heart decide », du « big rock » bien de leur cru avec « The light of day » et « Monster in me », les deux meilleurs titres de l'album d'ailleurs où la basse de Sheehan prend toute son importance, quelques moments un peu soul à la Lenny Kravitz, « It's always about that girl », et heavy et bourré de feeling comme sur « Stories we could tell », dont la rythmique guitare est une fois de plus excellente... Bien sûr quelques titres dispensables sont présents comme ce folk américain « East/West » sans intérêt et le lourdingue « Cinderella smile », comme s'ils nous montraient dès maintenant le style de morceaux qu'ils joueront dans 25 ans…. L'album se clôture sur un titre live très rapide « Addicted to that rush », très bon et nous démontrant avec ces cavalcades de guitare et de basse que les mecs sont des tueurs techniques mais n'en font pas des tonnes non plus pour épater la galerie. Lors des soli de Gilbert d'ailleurs, la rythmique n'est pas doublée et laisse place justement à la basse qui fait office de base à ces chorus, moments impressionnants de sobriété au milieu de tant de notes.... Étrangement, je n'avais jamais été fan de ce groupe quand ils ont explosé de notoriété dans les années 90, peut-être n'étais-je pas dans le bon moment au bon feeling musical, quoiqu'il en soit je me rattrape et me régale avec ce « Stories we could tell » où je prends conscience du jeu fascinant de Paul Gilbert, tous ses soli sont inspirés et originaux et ses rythmiques donnent la bougeotte à chaque fois. Eric Martin est un chanteur exceptionnel également, qui se préserve parfois au début du disque, « Fragile », pour se donner un peu plus sur les morceaux suivants, un grand pro doté d'une grande tessiture et dont le timbre évoque parfois Steve Walsh de Kansas. Sheehan, on le connaît est un monstre sacré de la basse et nous cajole de la rondeur de ses sonorités particulières, sans trop en faire non plus. Tout cela est soutenu avec classe par Pat Torpey, batteur fin et très précis, qui ne pourra pas participer à la tournée prévue, je viens de l'apprendre, étant atteint hélas de la maladie de Parkinson... Un très bon album de rock, de grand rock américain, où la classe côtoie le talent, où la finesse se marie avec la mélodie, où la technique est au service d'une musique riche et en même temps accessible à tous... Un grand album quoi ! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|