THE GREAT SABATINI Dog Years [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 32.50 Style : Post Rock |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 08 septembre 2014 , réalisée par Chart | ||||
THE GREAT SABATINI nous arrive tout droit de Montréal avec un troisième album fort en émotions. Depuis 2007, le groupe a eu l'occasion de tourner, de composer, d'enregistrer et il s'est mis en tête de retranscrire au mieux son énergie primaire sur disque à l'aide de Sean PEARSON (CURSED, SHALLOW NORTH DAKOTA) qui s'est occupé de l'enregistrement, du mixage et du mastering de ce nouveau disque, « Dog Years ». L'approche musical de THE GREAT SABATINI se fait dans une optique doom/sludge que l'on qualifie aussi de post rock. Les influences des années 70 se font sentir avec en arrière plan un BLACK SABBATH lourd et gras. La production va en ce sens avec des enregistrements qui retranscrivent au mieux la lourdeur des instruments. Les prises son semblent avoir été faites en live afin de retranscrire encore une fois au mieux l'aspect concert du groupe. Par rapport à pas mal d'autres groupes de la même trempe, THE GREAT SABATINI se fait un peu plus accessible. Le combo varie nettement plus ses riffs que bien d'autres formations. Les tempos se font plus variés et ainsi « The Royal We » ouvre cet album avec un morceau plutôt rapide au son particulièrement gras et aux riffs variés. Pour un groupe de ce genre, on aurait presque l'impression qu'il y a une touche progressive dans leur composition en opposition à bien d'autres qui se contentent de très peu de riffs. « Guest of Honor » et « Nursing Home » sont au contraire très courts et proposent moins de riffs mais plus de liberté encore au niveau des harmonisations. Ces morceaux explorent les dissonances et les riffs inharmonieux mais toujours de manière à créer de la puissance dans le morceau. « Reach » renoue avec le sens de la mélodie et la lourdeur. Ce titre est un peu plus conventionnel et apporte un peu d'air après trois titres plutôt singuliers. La diversité est de toute façon de mise sur ce disque comme en témoigne « Akela ». Ce morceau joué en acoustique renoue avec le blues des années 30 d'une manière tout à fait surprenante avant de se relancer totalement dans le sludge avec « Munera ». Les riffs redeviennent alors lourds et dissonants comme on les aime. On termine l'album sur une note un peu plus lumineuse avec le très bien nommé « Life During War Time ». Il y aurait presque quelque chose de DEFTONES là dedans mais avec moins de mélodie, plus de lourdeur et de noirceur. THE GREAT SABATINI signe un « Dog Years » tout à fait intéressant et loin des clichés habituels du style. On trouve plus de chansons variées sur ce disque que dans bon nombre d'album de la même trempe. A découvrir pour les amateurs de son gras et distordus à souhait. |
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