SOLACE OF REQUIEM Casting Ruin [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 44.44 Style : Blackened Death Metal |
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Chronique : 02 septembre 2014 , réalisée par NegativeHate | ||||
Vous voulez du gore ? Vous voulez un gros foutoir ? Ne bougez pas d'un poil, j'ai ce qu'il vous faut ! Le nouvel album du groupe américain de Black Death SOLACE OF REQUIEM. Leur dernier bébé, « Casting Ruin », est sorti il y a quelques jours et il est déjà acclamé par les critiques, donc autant dire que je suis assez impatient de jeter une oreille sur ce nouvel opus ! Sans plus attendre, musique ! Juste en ouvrant la « jewel case » pour prendre le précieux CD et le mettre dans son lecteur, on remarque, après l'avoir retiré, une phrase qui décrit totalement ce que l'on va endurer : « Epic Fucking Brutality ». Pas besoin de traduction, vous avez compris. Attaquons nous au son. C'est un mélange entre samples nous filant la chair de poule et ce pendant toute la durée de l'album, et brutalité à l'état pur. On retrouve donc sans surprise la technique et la rapidité du Death et le petit côté nordique du Black grâce notamment au synthé qui apparaît ci et là (sur « Soiling The Fields Of Putridity » par exemple). Mais le titre « Wedding Into Mire » laisse apparaître un autre visage du groupe et devient la frontière entre deux mondes. Le combo nous montre qu'ils sont capables de composer de la musique un peu plus soft sans laisser leur style derrière eux. On a donc affaire à un SOLACE OF REQUIEM plus structuré, plus mélodique, plus accessible mais néanmoins très efficace. Et nous arrivons enfin au chef d’œuvre qu'est « Bio-Alchemy », le titre instrumental, qui résumé très bien cette galette : un opus avec un début très différent de la fin tout en étant un minimum cohérent ! « Casting Ruin » est un très bon CD qui va certainement encore faire parler de lui dans la presse spécialisée. Mais la trop nette différence entre les deux parties peut déstabiliser et malgré que la dernière piste soit excellente dans son genre, on ne sait pas trop comment elle est arrivé là... Dommage, on est pas passé loin de la perfection ! |
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