CHRONIQUES ALBUMS

Des fois lors de recherches pour des chroniques, des groupes peuvent nous donner du fil à retordre. Formation trop peu connue, projet uniquement studio, la barrière des langues, les raisons sont diverses. C'est donc après une longue fouille que je vous présente WIJLEN WIJ, groupe de Funeral Doom Metal Belge actif depuis 2002 et composé de Kostas Panagiotou, Lawrence Van Haecke, Kris Villez et sur cet album Geert Van Mook. Bref, sept après leur dernier album et quatre ans après leur split avec DISSOLVING OF PRODIGY, PANTHEIST et GALLILEOUS les revoici avec « Coronachs Of The Ω ».

Dès la première note de la première piste jouée, on s'attaque à un album très mélodique. Débuter par des éloges dans une chronique n'est pas vraiment habituel mais là il y a de quoi et je pense que cet article va être expéditif. Le chant clair est un des meilleurs chants clairs que j'ai entendu et colle parfaitement à la musique lente et pleine de sentiments en tout genre. Les parties acoustiques (piano et guitare) sont elles aussi superbes et on se prend à voyager dans les changements d'ambiances. Les instruments partent et reviennent, on ne sent vraiment pas la longueur des morceaux que l'on absorbe totalement vu que nous sommes pris dans la musicalité de ce CD. « Boreas », « Die Verwandlung », « Laying Waste To The City Of Jerusalem », « A Solemn Ode To Ruin » et « From The Periphery » sont tous des chefs d’œuvres dans leur genre qui m'ont, personnellement, comblé.

Moi qui n'aimait pas vraiment le Doom que je voyais comme un style ennuyeux et rébarbatif, je suis heureux de m'être fait surprendre par WIJLEN WIJ et son album. Je vais donc de ce pas m'intéresser de plus près à cette lenteur et ce son commun à aucun autre style. Des fois, on aime et on sait pas vraiment expliquer pourquoi : merci à vous les WIJLENS !