CECILIA::EYES Disappearance [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 54.25 Style : Post-rock/shoegaze |
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Chronique : 08 août 2014 , réalisée par blacklakenidstang | ||||
Webzine metal, Pavillon 666 ne se borne pas aux genres bien définis de ce style musical. En effet, la découverte d’un talentueux groupe de neofolk ou encore de post-rock mérite amplement quelques lignes… CECILIA::EYES compris. Quintet belge fondé en 2004, Cecilia::eyes est l’auteur, selon leur label dEPOT214, d’un « subtil mélange de musique instrumentale et sombre, avec un goût prononcé pour les mélodies lentes et noisy », comprenez par-là mixtion post-rock/shoegaze. Fidèle aux deux styles évoqués, le groupe belge sait créer avec brio une musique majestueuse et planante parvenant à construire de véritables paysages sonores d’une manière très onirique. C’est ainsi qu’au gré du vent et de la trajectoire des nuages, les titres s’enroulent lentement, paisiblement surtout. Si la beauté d’une découverte musicale se trouve principalement dans l’excitation d’avoir trouvé ce trésor précieux que l’on va garder près de soi des jours, des mois, des années ou toute une vie, elle se situe essentiellement pour moi dans ces sensations, ces émotions que la musique suscite par elle-même. Bien loin de cet artwork certes bien réalisé mais qui ne peut satisfaire tous les goûts (et donc les miens), les images se succèdent dans mon esprit à l’écoute de cet albums. Paysages calmes et venteux, Cecilia::eyes retranscrit à merveille cette paix intérieure absolue que j’éprouve solitairement face à la fraîcheur de nuages gris et pluvieux, avec quelques arbres pour seule et suffisante vue. Là existe-t-il peut-être un paradoxe puisque le nom du groupe a été choisi en fonction de l’étymologie de la cécité… Cecilia::eyes se définit comme une « suite d’accords simples, répétition à l’infini de phrases musicales, atmosphère calme mais tendue, montées soudaines ». Il me semble que là est dit l’essentiel. Non loin d’un excellent God Is an Astronaut, leur post-rock lent et répétitif se marie à l’ambiant pour créer un univers unique, le tout parfait par une production des plus agréables. Si Disappearance manque tout de même légèrement d’énergie à mon sens, il reste d’une majesté remarquable de bout en bout et prend tout son sens en fermant les yeux… |
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