WELINGTON IRISH BLACK WARRIOR Vafancuneo [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 26.00 Style : noise |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 27 juillet 2014 , réalisée par sarvgot | ||||
17h04 : play. Premiers bruitages et premières notes de l’ouverture : HAND ON STOMACH. Il y a toujours des œuvres qui feront débats parmi les admirateurs et les détracteurs. Pour rester dans le Metal, on pensera aux premiers albums black-metal de Mayhem (voir même leur ORDO AD CHAOS) ou DARKTHRONE : pour certains, il y a un génie, pour d’autre, il ne s’agit ni plus ni moins que de mecs faisant du bruit en jouant parfois approximativement (le solo d’Euronymous sur FREEZING MOON enregistré pour l’album LIVE IN LEIPZIG). Le groupe WELINGTON IRISH BLACK WARRIOR et son mini-cd VAFANCUNEO fait partie de ce genre d’œuvres. 17h14 : l’album tourne depuis 10 minutes. Pause. Doliprane. Pour être franc, nous n’avons que modérément apprécié. Il est difficile de ranger le groupe dans un style précis. Souvent, dans ce genre de cas, on a tendance à dire qu’il s’agit d’Avant-garde. Ce n’est pas le cas ici. Absolument pas. Le groupe arrive même trop en retard pour ce genre d’adjectif. Ici, nous avons bien à faire à du metal : grosses guitares, batterie, basse, chant entre hurlements et clairs … Mais nous sommes loin du black-métal comme le sous-entendrait plus-ou-moins la promo faite autour de l’album. 17h16 : Relance de l’album. Les 6 titres nous plongent, pendant 26 minutes, dans un brouhaha parfois indescriptible (LAC ORBU) qui ferait presque mal aux oreilles. Cela est en grande partie du au son de la guitare utilisé pour l’album. 17h17 : La musique annule clairement l’effet du Doliprane. Et quand le groupe s’essaie à quelque chose de plus mélodique ou chanté (FASCINATION), le résultat met davantage en lumière l’approximation de la production. Il y a aussi quelques tentatives sonores sur des rythmiques originales (BANKAL 10/15) qui n’aboutissent pas au résultat escompté. Au casque, la musique est à la limite de l’insupportable (le chant d’HAND ON STOMACH). Et ces palm-mute du guitariste nous rendent dingue-dingue-dingue comme dirait le grand artiste C. MAE (BANKAL 10/15). 17h22 : Stop définitif. Téléphone : 18 ! Allo, bobo. Et puis c’est quoi ce début de SAMBA SUICIDE ? Des micros ont été posés à côté d’un nid de guêpes ? Et cette transition avec la musique ? Elle est faite par un ingé-son ? Non vraiment, nos oreilles saignent après avoir écouté VAFANCUNEO. Votre serviteur n’a pas pour habitude de vouloir dire du mal d’artiste. Mais y’a quand même des limites à la création artistique. Allez, hop, on relance LULU des Mets et LOU REED. Enfin un chef d’œuvre musical. |
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