NIGHT RANGER
High road [ 2014 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 49.06
Style : Rock melodique
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : http://www.nightranger.com http://
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 juillet 2014 , réalisée par Ivan.Jack
   
Après plus de trente ans et leur premier album « Dawn patrol », les américains remettent le couvert avec High Road, un album surprenant de dextérité et de jeunesse retrouvée... Je connaissais le groupe par quelques tubes sortis dans les années 80 mais un peu trop dégoulinant de claviers mielleux et de refrains trop sirupeux à mon goût.


Là le ton est coriace et vif, la production est béton et chaque morceau est un régal pour les oreilles.. Le chanteur Jack Blades n'a rien perdu de son grain de voix assez particulier, toujours soutenu par deux complices du début Kelly Keagy (batterie, voix) et Brad Gillis (guitare).

Les titres sont rock, toujours grand public mais avec une qualité de composition indéniable et quand même assez rare dans les groupes AOR ou mainstream. Là, on s'intéresse à tout ce qui se passe, les mid-tempo énergiques « Knock knock never stop », « Rollin' on » ou encore « X Generation » nous mettent la patate dès le matin, les ballades « Don't live here anymore », « Only for you only» et « Brothers », celle-ci magnifique d'émotion avec son côté très Beatles nous font rêver à des choses légères et saines... Les guitares sont assez bavardes, les rythmiques très intéressantes et énergiques, en évitant complètement le côté kitsch tentant pour ce genre de musique et les soli vraiment réussis dont certains restent très originaux.

Les claviers sont présents et c'est tout naturel mais ils se taillent une part moindre du gâteau, allant souvent plus vers les chorus et les mélodies à part entière plutôt que de noyer les compositions dans une mer de nappes pompeuses et déjà trop entendues.. (très bon solo d'orgue dans « Don't live here anymore » d'ailleurs).

Petite surprise, le bonus « L.A. No name » est en fait un instrumental de guitare acoustique interprétée par Brad Gillis, très énervée, tantôt hispanique, tantôt jazzy, lorgnant même vers une consonance médiévale.. Très intéressant à appréhender, bien que totalement différent du reste... Elle n'aurait pas dépareillé sur un album de Yes ou de Steve Hackett, entre autres....


Un bien bel album donc que ce cru 2014 de Night Ranger, cela fait plaisir de voir que pas mal de groupes des années 80 ont réussi à survivre jusqu'à présent, après généralement les années 90 pour le creux de la vague, à sortir toujours des albums de qualité et surtout avoir gardé la flamme pendant toutes ces années !!!







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