NECRODEATH The 7 Deadly Sins [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 40.39 Style : Black/Thrash Metal |
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Infos : | ||||
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PRODUCTION |
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Chronique : 15 juillet 2014 , réalisée par Vyzhas | ||||
L’Italie, autre pays producteur de thrash metal ! Les génois de Necrodeath font partis de ses vétérans de la scène metal européenne, puisque le groupe a démarré en 1985, peu de temps après ses voisins allemands de Kreator. Malheureusement, le groupe n’a pas bénéficié du même engouement médiatique que ses camarades teutons, ce qui ne l'a pas empêché de suivre son bonhomme de chemin sans se laisser perturber. Après s’être aventurés sur des voies plus progressives avec leur album « Idiosyncrasy » (2011), le groupe revient à une formule beaucoup plus brute de décoffrage et efficace avec son onzième opus « The 7 Deadly Sins » sorti en mai dernier via Scarlet Records. A noter dans un premier temps la pochette montrant les courbes et la plastique de la porn star Mila Ramos : on est très loin des costumes trois pièces et de l’ambiance « Reservoir Dogs » d'« Idiosyncrasy ». La tracklist du disque se compose de sept titres (un pour chaque péché) et en bonus, deux anciens morceaux : « Thanatoid » (issu de « Fragments Of Insanity » (1989)) et « Graveyard of the Innocents » (issu de « Into the Macabre » (1987). Plongeons maintenant dans les méandres sonores des Sept Péchés Capitaux ! En terme de production, « The 7 Deadly Sins » dispose d’un son clair et moderne, permettant aux italiens d’exploiter pleinement tout le côté groovy des compositions. Le disque est une ode aux brûlots thrash intenses de Kreator et Slayer (le trio de tête « Sloth », « Lust » et « Envy » s’enchaînent avec une violence inouïe et un sens du riff incisif rappelant la vélocité d’un « Reign In Blood » ou d'un « Pleasure To Kill »). Néanmoins Necrodeath ne verse pas dans la pâle copie, et sait diversifier son propos en apportant de fortes nuances black et death à la manière de Deströyer 666. La voix très écorchée et éructante de Flegias est phénoménale : le bougre nous crache sa haine en pleine face, avec un grain de voix proto-black proche d’un certain Mille Petrozza. Je mets seulement un petit bémol sur la fin du disque moins marquante et s’essoufflant quelque peu, mais vu la mandale auditive prise au cours des premiers morceaux, ce petit reproche fait juste office d’un petit chipotage de votre serviteur. Enfin Necrodeath a su également proposer tout un travail sur les arrangements avec une utilisation toute particulière de passages de guitares cleans et de riffs dissonants. Ces éléments participent à créer une ambiance des plus malsaines et font donc de ce « The 7 Deadly Sins » un condensé de thrash/black ultra racé et hautement sophistiqué. Un album de caractère tout simplement ! |
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