L.R.S. Down to the core [ 2014 ] |
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CD Album Durée : 56.25 Style : Rock mélodique AOR |
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Infos : | ||||
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PRODUCTION |
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Chronique : 11 juillet 2014 , réalisée par Ivan.Jack | ||||
Sans rien connaître du projet, et à la première écoute de ce disque, je mettrais ma main à couper que c'est un projet monté de toute pièce par le label italien Frontiers.................................. En feuilletant le livret, je vois que la composition des titres est presque intégralement signée Alessandro Del Vecchio, le producteur attitré, l'homme à tubes du label ! Gagné, ce groupe est un énième produit marketing de cette année, objet grand public pour passage radio obligatoire et pièges à minettes de 15 ans (si cela marche encore... ) Attention, je n'ai pas dit que la musique est mauvaise, bien au contraire, et c'est là bien le souci. Le paquet est parfaitement constitué et chatoyant, promettant un intérieur encore plus magique ; une pochette attrayante, des musiciens maîtrisant leur sujet, un chanteur limite androgyne dans le timbre – Tommy La Verdi (21 Guns), des chansons AOR calibrées où rien ne dépasse, les refrains sont immédiatement ancrés dans le cerveau pour être ressortis à tue-tête à n'importe quel moment, les guitares et les claviers vont de paire dans la mièvrerie et la mélodie facile (on pense au plus kitsch Toto ou Foreigner), les arrangements sont assez intéressants certes et les chœurs, gonflés numériquement, se taillent la part belle de ce gros son à l'américaine.... Mais en fin de compte, musicalement, cela reste assez fade, insipide même, on ne ressent aucun frisson durant ces 12 chansons (oui, 12, c'est long!) et même si sur quelques morceaux ( « Our love to stay », « To be your man »...), l'on pense irrémédiablement à Journey période « Raised on the radio », c'est à dire la phase commerciale du groupe, on est loin du génie de la bande à Neal Schon et de la voix transcendante de Steve Perry. Malgré tout, chaque morceau pourrait faire un tube car, je le redis, malgré mon cynisme et mes sarcasmes, les compositions sont très bien faites et le talent de Del Vecchio pour cela n'est plus à prouver... Le problème est que c'est de la musique créée et assumée pour être vendue au plus de monde possible, intentionnellement, et je trouve cela très peu artistique comme démarche... Citons néanmoins « Universal Cry » excellent de sensibilité et « Down to the Core » où je me suis pris à dodeliner la tête, les seuls moments de réel intérêt à mon goût... Alors L.R.S (La Verdi, Ramos et Shotton) intéressera les radios grand public du monde entier pour quelques semaines de diffusion intense et quotidienne (ou pas !) pour ces morceaux mid-tempo et ses ballades sirupeuses et toutes propres qui ne prêtent pas à réfléchir, c'est, de toute façon, uniquement le but de la parution de cet album... Musique bien faite mais parfaitement dispensable... CQFD. |
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